Vous vous posez des questions sur le burn-out et l’après burn-out ? Des spécialistes sont à votre écoute lors de nos permanences téléphoniques.
Cliquez ici pour connaitre leurs disponibilités.
Trillaud - Fonctionnaire fph (Pays-de-la-Loire)
04/06/18 à 14h36 - Répondre
Lettre à Madame S.
Au départ , je voulais vous écrire une lettre en vous expliquant ma vie depuis plus de 2 ans maintenant.
Cependant je souhaite juste passer à autre chose et j’ai l’envie d’avancer sur mon chemin personnel et professionnel. Je sais que plus jamais je ne reprendrai ce travail et que, rien qu’à l’idée de penser à un nouveau travail, je suis fatigué.
Le monde en général me gêne encore et je pense qu’il me gênera encore longtemps.
Ce burn-out m’a complètement changé .
Il a changé mon regard aussi sur les autres.
Par contre, il m’a permis de retrouver mes priorités : moi, ma femme et mes enfants. Même si j’ai parfois du mal avec leur présence.
Je vous souhaite une bonne continuation.
Belle vie.
Cecile - Agent administratif/régisseur (Auvergne-Rhône-Alpes)
28/05/18 à 18h53 - Répondre
4 mois d’arrêt.Je croyais avoir tourné la page grâce à 1 semaine avec mon conjoint à l’océan…je reviens batterie chargée, j’ai reussi à faire la part des choses avec le regard des gens et les ragots. Puis rdv psy et bim… C’est l’effondrement je suis simplement dans le déni d’après ma psy. La procedure de reconnaissance d’accident de service débute juste…1ere expertise demandée par ma collectivité le 6 juin. Va falloir tout détailler, tout expliquer, me replonger dans cette situation. Je dors très mal je fais des cauchemars j’ai peur à nouveau..
Heureusement je suis bien entourée et comprise par mes proches. Je dois tenir
Trillaud (Pays-de-la-Loire)
12/05/18 à 13h49 - Répondre
Enfin des nouvelles de mon employeur hier matin.
Bon pas pour me rembourser mes frais ou decider de me mettre a la retraite.
Non, juste pour me convoquer a une 5ème expertise psy avec un 5ème psychiatre différent. Et, cerise sur le gâteau, le rendez-vous a lieu à 3 heures de chez moi ; alors que les deux derniers avaient eu lieu dans le 44 où je réside actuellement. Chercher l’erreur.
Un 5ème psy différent, avec cela il y a un bon suivi !!!! Je dois réexpliquer à chaque fois les causes de mon burn-out . Et cela m’oppresse, j’ai le souffle coupé.
Je crois que mon employeur se fiche complètement de mon état actuel et il préférerait que je démissionne. Trop facile.
Ce boulot a failli me tuer. Et encore aujourd’hui après 2 ans, j’en perçois les troubles. Le monde me dérange encore. Je me vois mal reprendre le travail ici et maintenant ou alors a mi-temps. Cependant un travail ou il n’y aura pas trop de social ou pas beaucoup.
Je dois vivre normalement , comme me dit ma femme. Cependant ce burn-out est comme une épée de Damoclès sur ma tête et je dois tous les jours encore me débattre et me remettre en question.
Cela se ressent aussi dans ma vie familiale ou j’ai du mal a accepter la présence de mes enfants. Je les aime c’est l’essentiel et je m’adapte a ma vie de père.
Ici et maintenant je suis bien dans ma maison. Promenade le matin, jeux et l’après midi sieste pour bébé, film pour grand et pour moi temps calme.
Pas toujours facile pour moi la période des vacances, cependant je gère, nous gérons avec ma femme. La vie est belle. Je suis heureux de vivre auprès des miens.
Et je ne m’inquiète plus du regard des autres et de leurs questionnements.
Je suis moi, je vis sereinement le moment présent. Et cela me va. Je dis ce que je pense. Je ne me cache plus. Je dis ce que je ressens. Cela fait du bien.
Bon des fois, je suis un peu cru !! Ma femme pour cela veille encore.
Je l’aime et ce putain de burn-out de merde nous aura encore plus rapproché avec aussi la naissance de notre 3ème enfant.
Que du bonheur !!!
Trillaud (Pays-de-la-Loire)
10/04/18 à 12h39 - Répondre
Ici et maintenant je suis bien.
2 ans que mon burn out a été déclaré.
Question boulot, je n’avance pas je n’y arrive pas je voudrais cependant : blocage pleurs sensation d’étouffement
alors je vis le présent.
ce matin promenade avec mon bébé en regardant et en écoutant la mer, que du bonheur, sensation de bien-être heureux de vivre.
je me suis mis sur Twitter mon pseudo burner out 44 je discute avec des personnes qui ont vécu ou qui vivent un burn-out ou alors avec deux personnes qui cherche à comprendre ce qu’est le burn-out
Trillaud (Pays-de-la-Loire)
24/03/18 à 14h41 - Répondre
Malgré des relances à mon employeur, toujours pas de nouvelles des remboursements. Ma femme a repris le boulot et donc pas de possibilités de voir psy depuis 15 jours. J’esèere que je vais pouvoir le mois prochain.
Je fais de la méditation en me promenant le matin et j’essaie aussi l’apres midi pendant que bébé dort.
Je viens de m’inscrire sur twitter
@burner out 44
Cela me permet d’échanger avec des personnes sur le burn out. Ici et maintenant ca me fait du bien.
J’aimerais trouver une solution pour mes frais. J’ai constaté syndicat du ch de la rochelle. Pour le moment pas de nouvelles. Ils sont en pleine grêve nationale et ils ont raison. La foule m’indispose toujours alors je dis mes pensés et mes interrogations sur tweeter.
Je vis tranquille en gérant les rencontres que je peux faire en me promenant. Je ne dis plus bonjour et je vis moi et ma famille.
En début de semaine, il y a eu des travaux a la maison, donc du monde. Résultat fatigue ++ alors respiration et méditation et surtout prendre le temps
Jaime la vie
Cecile (Auvergne-Rhône-Alpes)
23/03/18 à 17h05 - Répondre
Visite à la médecine du travail. Résultats après beaucoup beaucoup de questions même diagnostic et suivi avec ke psychologue du travail suggéré. Je vais un peu mieux ce rdv à été bénéfique
Fernandez - Agent administratif (Auvergne-Rhône-Alpes)
13/03/18 à 23h55 - Répondre
Burn out déclaré depuis le fin janvier. Je n’ai pas l’impression d’avancer vraiment psychologiquement. Le quotidien a la maison est très difficile à gérer tour est un effort considérable. Je me lance un objectif par jour (sortie, marche, courses…) Je suis vite épuisée
Trillaud (Pays-de-la-Loire)
13/03/18 à 14h37 - Répondre
Aujourd’hui mardi, je viens de renvoyer une xième demande pour le remboursement de mes frais km. Tout d’abord, ceux en lien avec les expertises psychiatriques demandées par l’employeur et ensuite en lien avec mes rendez-vous psychologiques. Toujours pas de nouvelles. vive l’administration et la fonction publique hospitalière. Je crois que je n’existe plus du tout pour eux. Si c’est le cas, j’aimerais bien ne plus exister du tout et ils ont qu’à me virer.
Quoi faire pour se faire rembourser, comme la loi le stipule ? J’ai contacté un avocat et ce dernier n’est pas sûr que je serai remboursé !!!!!! chercher l’erreur et en attendant, il y a des honoraires à payer. Donc pas possible dans l’immédiat. Le syndicat de mon boulot ? plus de nouvelles. Ils n’ont pas accepté que je paye mes cotisations. Heureusement que ce site existe, car nous sommes vraiment seuls face à l’ignorance des gens. Quoi faire ? Comment faire pour se faire rembourser ? Un conseil peut être Mme Bataille ? Je suis preneur. Est-ce qu’il n’existe pas une institution qui pourrait contacter mon employeur en mon nom et leur demander des comptes ??
Alors comment faire ? payer un avocat qui n’est pas sur du résultat ou envoyer des emails à l’employeur. La 2ème solution sera plus économique.
Alors je renvoie !!
toujours pas de nouvelles de mon employeur quant aux remboursements. Un jour peut être.
A part cela, je vais bien. Ma femme a repris le travail depuis début mars. le grand vient de reprendre l’école. Et moi, je m’occupe de mon bébé. C’est un pur bonheur de s’en occuper. Elle sourit tout le temps. Nous accompagnons le grand à l’école le matin et nous retournons le chercher après la sieste.
Je suis hyper heureux de m’en occuper, chose que je n’avais pas pu faire pour le grand car je travaillais. Et quand je dis je travaillais, je travaillais trop ça je le sais bien. Au moins, maintenant, je prends le temps de vivre et de m’occuper de mes enfants et de ma femme. Et j’en suis heureux. promenade le matin, sieste pour bébé l’après midi. que du bonheur. Dans un paysage magnifique avec la mer d’un côté et les salines de l’autre.
Je profite de l’instant présent. Le passé est derrière moi et le futur ???? le présent, je suis bien ici et maintenant. respiration et petite méditation tous les jours. Le jour ou j’aurais des nouvelles de mon employeur, je gèrerais en conséquence. Pour le moment, je profite de la vie et elle est belle la vie.
Trillaud (Pays-de-la-Loire)
10/03/18 à 17h07 - Répondre
Ici et maintenant je vais bien. Je me promène toujours seul ou avec mes amours. Le fait de voir la mer me fait du bien. Je fais mes séances de respiration tous les jours, je me connecte à la mer et je suis heureux.
Je vis sereinement entouré de mes proches. Ma femme a repris le travail début mars. Gros stress avant pour elle. Maintenant elle va mieux. Le bébé réagit bien. Elle attend sa maman pour faire la tétée. Quand je sens une inquiétude, je respire tranquillement, je pars dans mon lieu secret et je vais mieux. Pour le boulot, la psychiatre préconise arrêt jusqu’à fin mai. Je m’occupe de ma famille. Je vis pour moi et pour eux. je vois toujours le psychiatre avec la thérapie EMDR. J’ai encore du boulot. Je vais bien. Des flashs me reviennent par moment du boulot, de mon petit qui a subi ainsi que ma femme mon burn-out en pleine figure. Je travaille cela pour aller mieux pour moi et pour eux.
J’ai vu mon frère et ses enfants pendant 2 jours. Cela s’est bien passé. Mon frère me croit malade. Quelque part je le suis. Mon refuge est ma maison je m’y sens bien. La semaine ou j’ai vu frère j’ai aussi vu amis et sœur. J’étais claqué à la fin de la semaine et très fatigué. Difficile pour moi de voir « tant de monde » à la suite….et ils étaient chez moi. Bon ils dormaient ailleurs heureusement. Le monde, le cri des enfants. Le bruit m’indispose encore beaucoup et je suis bien chez moi. C’est mon cocon, mon refuge et je veux pouvoir y faire ce que je veux.
Pascal - Cadre (Île-de-France)
03/12/17 à 11h17 - Répondre
« Le mal dont j’ai été atteint se nomme le Bore-out distinct du Burn-out mais pas opposé, bien au contraire, les deux phénomènes ont des conséquences sont semblables, elles rendent la personne malade physiquement et psychologiquement jusqu’à vous contraindre à la démission ou à l’action en justice. Certain(e)s personnes paresseuses, procrastineuses, fainéantes, ne sont pas affectées par le bore-out dès lors que le salaire mensuel leur apporte un confort financier, (le placard doré vs. l’inutilité) en revanche d’autres personnes perfectionnistes, ambitieux, travailleurs, diplômés de l’enseignement supérieur seront profondément accablés au point de vivre leur situation professionnelle comme un échec personnel.
S’ensuit une période de convalescence, plus ou moins longue selon la période d’exposition au bore-out et après être passé par les 5 phases du deuil nécessaires avant de pouvoir tourner la page, se reprendre en main puis rebondir.
Commence alors la longue traversée du désert avec des bilans successifs, une recherche de soi, une introspection, la restauration narcissique, le refus de propositions d’emploi farfelues, un suivi de formations diverses et variées, l’élaboration d’un premier projet professionnel, des tentatives plus ou moins réussies de se lancer à son compte, une nouvelle tentative de replonger dans son ancienne profession simplement pour (re)confirmer que cette profession n’est plus faite pour soi, dans tous les cas, le temps fait son travail (~2 ans) avant de passer enfin à autre chose de solide, de sérieux, de concret en rapport avec ses visions et ses valeurs.
La volonté, les contraintes systémiques, le soutien familial sont des éléments essentiels à la réussite de ce nouveau projet professionnel.
J’ai suivi cette voie après une rencontre avec Madame Bataille en 2015, dans le cadre d’un bilan de reconversion qui a permis de déterminer les professions les plus compatibles avec mon profil.
Le diagnostic était précis et proche de la réalité, charge à vous de réaliser ensuite les enquêtes métier avant de se lancer tête baissée dans cette nouvelle profession.
Ce n’est pas parce que votre profil correspond au poste ciblé que les contraintes environnementales qui lui sont inhérentes sont compatibles avec vos attentes.
La solution peut passer par la reconversion professionnelle couplée avec un parcours de formation ou une VAE, des stages pour tâter le terrain au travers d’expériences enrichissantes et une acceptation de recommencer à zéro malgré une baisse de rémunération conséquente.
En revanche, vous n’aurez plus cette boule au ventre en allant travailler le matin, personne dorénavant ne vous obligera plus jamais à passer des heures inter-minables dans des réunionnites typiquement franco-françaises, vous ne serez plus dérangé le soir ni les week-end (astreintes, support, interventions nocturnes, …), et surtout votre estime de soi ne sera plus réduite à néant malgré un sentiment d’efficacité personnel (décrit par Albert Bandura) très élevé.
Dans votre nouvelle profession, vous serez observé dans un premier temps, puis testé et petit à petit respecté et accepté par votre nouvel environnement socio-professionnel.
Vous entendrez de nouveau le mot magique « MERCI », vous serez maître de vos décisions et de vos choix, vous n’aurez plus l’obligation de déjeuner à heure fixe en file indienne au restaurant de l’entreprise, vos horaires seront souples et adaptables à vos contraintes, vous pourrez consacrer plus de temps à ceux qui vous sont cher(e)s, vous prendrez plaisir à retrouver le chemin du travail.
Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. – Confucius »
Bonjour je suis en arrêt suite à un un diagnostique de burn out fait il y a 10 jours avec hypothyroidie. Cela fait au moins dix ans que je suis en stress et angoisse au niveau personnel plusieurs dc mon père m’a soeur ma grand mère et un travail dure physiquement et la après mes vacances j ai repris le travail assez angoissée et après deux jours un épuisement m est tombé dessus avec palpitations essoufflement et nausée qui elle durée depuis quelques temps déjà.j ai peur de ne pas m en sortir je n ai pas du tout envie de reprendre le travail physiquement je ne m en sent pas capable même si je me dit que mes collègues doivent trinquer de min arrêt car elle doivent me remplacer et qu’ elle n y sont pour rien . J ai commencer une psychothérapie mais je ne sais pas si cela va m aider et en combien de temps.
Trillaud - Burner out en reconstruction
20/10/17 à 23h42 - Répondre
20 octobre 2017
RPF
ce que je ressens avec mon corps
ce que je pense, mes ėmotions ( tristesse colère peur amour)
ce que je fais
voila avec quoi je travaille avec ma psy. et cette methode mest aussi expliqué par Mme Bataille.
cest la methode que jutilise tous les jours car en fonction de faits je rėagis. et je reagis avec reflexion et non plus sous le coup de la colere. cette colere en moi cest la reconnaissance dont javais tout ld temps besoin.
jai aussi compris que cette reconnaissance que je cherchais ma suivi de ma plus tendre enfance jusqua ces derniers mois. la reconnaissance etre moi et ne pas etre celui que mon pere les gens en general souhaitaient que je sois. je cherchais aussi cette reconnaissance dans les yeux de ma mere, ma femme, mes enfants, monboulot aussi et surtout.
je suis moi avec mes qualites et mes defauts. cependant je ne me cache plus, je ne fuis plus. je suis moi et je nai rien a prouver.
je dis cd que je pense et puis cest tout. cest fini de minquieter pour les autres avant moi.
maintenant cest moi, ma femme et mes enfants.
et je suis le plus heureux des hommes.
Du boulot de fait en plus d’un an, du travail de fait seul avec ma chérie, ma psy. Et encore aujourd’hui, je bloque sur la foule. Je crois que je vivrais avec mon burn out tout le reste de ma vie. Malheureusement, ma femme et mes enfants aussi. Alors à moi d’aller mieux et de me retrouver pleinement afin de faire rejaillir sur ma femme et mes enfants le bonheur que j’ai en moi et le bonheur qu’ils méritent toutes et tous. Je leur en ai fait assez bavé comme ça, encore aujourd’hui. Je les aime.
Le boulot à trouver est un boulot ou je suis seul ou deux ou trois. Un boulot tranquille avec le salaire qui tombe à la fin du mois, sans prise de tête. Pas de social, pas de discussion, pas de solutions à trouver ; juste mon boulot à faire, j’embauche, je débauche et c’est tout.
Aujourd’hui, je vais mieux, je me sens mieux. Juste cette foule qui m’oppresse, surtout dans un lieu confiné ou fermé. C’est comme ça.
Je me suis gratté le cou un peu, les bras aussi aujourd’hui. Cependant je vais mieux qu’hier et surtout qu’avant hier.
Rentrée scolaire la semaine prochaine pour les enfants. La journée plus calme et tranquille, ainsi cela laissera la place à plus de méditation, à la promenade, à la discussion tranquille avec ma chérie sans des « interférences ».
Trillaud - maladie professionnelle (Pays-de-la-Loire)
29/08/17 à 22h10 - Répondre
Depuis mon arrêt (fin mai 2016) j’ai bien avancé psychologiquement en étant aidé par des psychologues. Je suis toujours en arrêt. J’avance petit à petit. Je peux maintenant penser à mon ancien travail (animateur en EHPAD) en me grattant juste que le cou. Une grosse avancée pour moi, car je peux maintenant penser à ce travail et le garder en mauvais souvenir et surtout ne pas l’oublier pour me rendre plus fort. La thérapie EMDR m’aide énormément et j’avance, j’avance. Je bloque encore sur la foule en général ; cependant je me soigne.
Je vous mets ci-dessous le dernier article que je viens d’écrire sur mon blog : la vie d’un burner out
Au niveau lecture, je reprends à lire « Bien décider ». Je sens que je suis prêt pour reprendre la lecture et le finir.
Bonne continuation :
article du blog :
29 avril 2017
Ma psy m’a demandé de noter les éléments perturbateurs pour en parler en rendez-vous.
Hier soir, nous avions du monde à manger (2 couples et leurs enfants). C’était la première fois que nous invitions des personnes pour l’apéro. A un moment donné, nous avons parlé de mon travail et la maladie professionnelle. De moi-même, j’ai parlé du burn out. Cela a duré 10 minutes. Pendant que j’en parlais, j’ai le cou qui me grattait tout le temps.
J’aurais matière à parler avec ma psy. Avec cette dernière, j’ai fait de gros progrès. Elle m’applique la thérapie EMDR. A mon dernier rendez-vous, pendant une heure et demie, j’ai donc fait appel à mes souvenirs et à ce qui me venait à l’esprit. J’ai parlé du moment présent et de mon travail. Je suis allé plus loin que la fois d’avant. J’ai pu parler des résidents, des collègues, de la direction, de mettre des noms sur les résidents, de voir des situations particulières ou intervenaient des soignants. Cela m’a fait du bien. Je parle de mon boulot plus facilement grâce à cette thérapie. Je parle de l’avenir, de refaire mon CV, de détachement, de faire des lettres de motivation car j’ai envie de travailler. Je me sens prêt.
Il faut que mon employeur fasse le nécessaire. En attendant, je me soigne et c’est très bien aussi. Je me ré-intéresse au monde, à l’actualité. Je rachète le journal pour voir ce qui se passe chez nous et aussi en France. Il y a quelques semaines, je ne m’en intéressais pas du tout. J’ai remis une ou deux fois la radio dans la voiture. Chose que je n’avais pas faite depuis plus d’un an. Je continue à réapprendre à vivre normalement et tranquillement et j’aime ça.
Ma chérie et mes enfants restent mes priorités et je fais mon rôle de mari et de père. J’en suis heureux et j’aime ça !!!! Enfin vivre normalement, dire ce que je pense, ne pas parler quand j’en ai pas envie. Être moi tout simplement, penser à mon travail qui a failli me tuer et sourire car c’est du passé et un mauvais souvenir. Cependant, je ne dois pas l’oublier et tout simplement le mettre dans la catégorie mauvais souvenir.
Écrire me fait du bien. Avec la rentrée et les enfants à l’école,je vais pouvoir recommencer à écrire et à lire.
J’ai revu plusieurs fois mes beaux parents, des amis, tout cela en petit groupe. J’ai encore du boulot quand même. Un copain à Gabin est venu en vacances pendant une semaine. Tout cela s’est bien passé. J’ai encore à travailler sur l’effet de groupe ou je me sens mal à l’aise.
J’avais proposé à mes parents d’aller les voir avec ma femme et mes enfants quelques jours au mois d’août avec la seule condition que personne d’autres qu’eux seraient présents. Ils ont préféré me dire qu’il ne serait pas possible d’empêcher la famille ou autres de venir. J’en ai pris acte, la vie continue c’est normal ; cependant nous n’y sommes pas allés car je savais que je ne serais pas bien. Surtout que j’ai toujours en tête l’incrustation de force de ma mère l’été dernier qui m’a bien fait rechuter.
Après discussion par email (par téléphone) je ne peux pas pour le moment, mon père et ma mère viendront une semaine au mois de septembre à Batz. Ils ne viendront que tous les deux (enfin je l’espère) et il sera plus facile pour moi de le gérer. Nous verrons bien comment cela va se passer.
Cet été, nous sommes partis à Vendôme, à Nonette. Cela m’a fait du bien. Nous sommes allés chez des personnes qui comprennent mon burn out et qui ne m’ont pas obligé à voir du monde. Merci à eux. Je leur ai dit et je pourrais leur redire.
J’apprécie la vie, j’aime la vie et je veux que mon bonheur rejaillisse sur ma femme et mes enfants. La vie est belle et je l’aime.
Je vais me remettre à travailler sur mon CV pour commencer à rechercher des pistes. Enfin, je vais attendre que mon employeur me licencie ou me détache.
Ouvrage fortement intéressant posant un diagnostic très réel sur le burn-out avant, pendant et après.
Ce livre est formidablement réconfortant lorsque l’on traverse cette pénible maladie, il explique bien chaque étape. Un diagnostic à lui seul.
Isabelle - Retraitée (Île-de-France)
31/05/17 à 14h40 - Répondre
Si mon mari avait eu Sabine comme coach, il aurait pu dépasser son burn-out … je viens de consulter la page Google à son sujet ! Je suis admirative !
Félicitations !
Je prends contact avec vous car j’ai « fait » un burn-out et votre livre « se reconstruire après un burn-out » m’a considérablement aidé.
Je me suis totalement effondrée en février 2016, j’ai été arrêtée 7 mois et j’ai repris en mi-temps thérapeutique. Je ne sais pas où je serai ni dans quel état, si je n’avais pas eu connaissance de votre livre. Ce livre et les différents outils (en plus des prises en charge médicales bien sûr) m’ont permis de bien comprendre et d’analyser ce qui m’a conduit à cette situation et d’être très au clair sur le pourquoi et comment. Je pense être à la phase de reconstruction professionnelle et je souhaiterais être aidée par un professionnel qui connaisse bien votre méthode et vos outils. Pourriez-vous me conseiller quelqu’un ? D’avance, je vous remercie de l’attention que vous porterez à mon message et je tiens à vous remercier chaleureusement et très sincèrement pour votre livre qui m’a tout simplement sauvée.
Bien à vous
Céline et hervé trillaud
22/03/17 à 19h24 - Répondre
Pratique et constructif.
Un très bon livre clair et précis pour avancer sur le chemin de la reconstruction.
Je le recommande aux burners et à leur entourage.
Trillaud - Animateur EHPAD (Pays-de-la-Loire)
27/02/17 à 20h58 - Répondre
Bonjour
Après avoir lu le livre se reconstruire après un burn-out, je vois que je suis un ambitieux désenchanté. Je suis arrêté depuis le 31 mai 2016. Je ne me vois pas reprendre le travail pour le moment. Avant le burn-out, je me consacrais corps et âme à mon boulot, au détriment de ma famille. J’aidais les résidents, leurs familles, les collègues. Étant le seul animateur dans cet EHPAD, tout le monde me demandait de l’aide, matériel ou écoute. Je me suis fait bouffer par ce boulot. De juin à août 2016, j’ai perdu 16 kg, je ne dormais plus, mon corps était fatigué. Début juin, je ne bougeais plus de ma chambre, je ne mangeais plus, je me suis vu m’éteindre et mourir. Heureusement, je n’étais pas seul. Ma femme m’a supporté, c’est le mot, pendant 2 mois et m’a obligé au départ à aller voir un médecin et ensuite une psychologue. Elle n’aurait pas été là, je serais mort aujourd’hui. Pendant ces deux mois, je ne supportais que ma femme. Heureusement, c’était l’été et les enfants étaient partis en vacances.
Depuis le mois de juin 2016, je ne peux pas parler à ma famille, à nos amis et je ne supportais pas le regard des gens dans la rue de notre village. Encore aujourd’hui, je ne vois personne et je me consacre à moi et à ma femme et mes enfants, ma priorité retrouvée. Depuis mi février de cette année, nous sommes partis dans un autre département et je revis. Je vis normalement enfin. Je peux croiser les gens , leur parler, pas trop longtemps. Je me gère enfin et je sais ce que je veux.
Il n’y a que pour le travail où pour le moment c’est l’inconnu. J’avance, c’est l’essentiel ici et maintenant. Je suis bien loin de ce travail qui a failli me tuer.
Bonjour,
c’était il y a un peu plus de 13 mois, me retrouver à 4h00 du matin, complètement figée devant ma porte d’entrée et incapable de sortir pour partir travailler.
Contrairement à beaucoup de personnes souffrant de burn out ,je n’ai pas un poste à haute responsabilité, juste un emploi de manutentionnaire et juste une conscience professionnelle aiguisée qui a fait de moi pendant 20 ans un bon petit soldat qui disait oui à toutes les tâches qu’on lui donnait à effectuer sans obtenir finalement de reconnaissance, ni morale ni financière.
Suite à des soucis financiers de l’entreprise et le licenciement de mon supérieur hiérarchique, un climat de tension s’est installé au travail, on faisait ce qu’on pouvait pour que le travail continue d’être bien fait malgré tout. Jusqu’à ce qu’on m’impose finalement de prendre au pied levé certaines responsabilités qui incombait à mon supérieur, tout ceci bien sûr sans augmentation de salaires ni reconnaissance autre, mais seulement par souci de solidarité avec les employeurs en attendant une prochaine fusion ( faire le bouche trou en clair!!!).
Et là j’ai osé dire NON!!! Je ne me sentais pas capable et je sentais profondément que cela irait à l’encontre de mon bien être. Mon corps s’est d’ailleurs chargé de me faire comprendre que mon instinct avait raison puisqu’il m’a complètement lâché ce matin là.
Le burn out n’est pas encore autant compris et admis par la société qu’on veut bien nous le faire croire,les gens pensent que je suis une fainéante qui profite du système, et comme j’ai refusé toute forme de médications pour sortir de la dépression mais que je suis axée sur la méditation et le travail sur moi-même, la MSA dont je dépends hésite à déclarer une inaptitude ( et oui quand on refuse de rentrer dans le moule on dérange…)
Je ne sais pas si l’on peut réellement prévenir le burn out, quand on l’a vécu une première fois , peut-être , c’est comme toute les douloureuses expériences de vie, on pense toujours que ça n’arrive qu’aux autres.
Je sais que j’en sortirai grandit et que cette expérience est là pour me dire qu’il est tant pour moi de changer de voie professionnelle, mais c’est un grand vide qui s’installe et de grandes peurs: ne pas avoir été capable de faire ce que l’on attendait de nous, ne pas être capable de retrouver un travail ou d’apprendre un autre boulot.
Je suis désolée, mon récit est long mais qu’est ce que ça me fait du bien de l’écrire.
Je vous souhaite, si vous vivez cette expérience de rencontrer des personnes capables de vous comprendre sincèrement, c’est ce qui aujourd’hui manque le plus à ma guérison.
Et n’oubliez pas de vivre sans attente, on ne vous aimera pas plus parce que vous faites trop bien votre travail et on vous remplacera rapidement si l’occasion se présente, vivez pour votre bien être et le bonheur que peuvent vous apporter les gens que vous aimez.
Lettre à Madame S.
Au départ , je voulais vous écrire une lettre en vous expliquant ma vie depuis plus de 2 ans maintenant.
Cependant je souhaite juste passer à autre chose et j’ai l’envie d’avancer sur mon chemin personnel et professionnel. Je sais que plus jamais je ne reprendrai ce travail et que, rien qu’à l’idée de penser à un nouveau travail, je suis fatigué.
Le monde en général me gêne encore et je pense qu’il me gênera encore longtemps.
Ce burn-out m’a complètement changé .
Il a changé mon regard aussi sur les autres.
Par contre, il m’a permis de retrouver mes priorités : moi, ma femme et mes enfants. Même si j’ai parfois du mal avec leur présence.
Je vous souhaite une bonne continuation.
Belle vie.
4 mois d’arrêt.Je croyais avoir tourné la page grâce à 1 semaine avec mon conjoint à l’océan…je reviens batterie chargée, j’ai reussi à faire la part des choses avec le regard des gens et les ragots. Puis rdv psy et bim… C’est l’effondrement je suis simplement dans le déni d’après ma psy. La procedure de reconnaissance d’accident de service débute juste…1ere expertise demandée par ma collectivité le 6 juin. Va falloir tout détailler, tout expliquer, me replonger dans cette situation. Je dors très mal je fais des cauchemars j’ai peur à nouveau..
Heureusement je suis bien entourée et comprise par mes proches. Je dois tenir
Enfin des nouvelles de mon employeur hier matin.
Bon pas pour me rembourser mes frais ou decider de me mettre a la retraite.
Non, juste pour me convoquer a une 5ème expertise psy avec un 5ème psychiatre différent. Et, cerise sur le gâteau, le rendez-vous a lieu à 3 heures de chez moi ; alors que les deux derniers avaient eu lieu dans le 44 où je réside actuellement. Chercher l’erreur.
Un 5ème psy différent, avec cela il y a un bon suivi !!!! Je dois réexpliquer à chaque fois les causes de mon burn-out . Et cela m’oppresse, j’ai le souffle coupé.
Je crois que mon employeur se fiche complètement de mon état actuel et il préférerait que je démissionne. Trop facile.
Ce boulot a failli me tuer. Et encore aujourd’hui après 2 ans, j’en perçois les troubles. Le monde me dérange encore. Je me vois mal reprendre le travail ici et maintenant ou alors a mi-temps. Cependant un travail ou il n’y aura pas trop de social ou pas beaucoup.
Je dois vivre normalement , comme me dit ma femme. Cependant ce burn-out est comme une épée de Damoclès sur ma tête et je dois tous les jours encore me débattre et me remettre en question.
Cela se ressent aussi dans ma vie familiale ou j’ai du mal a accepter la présence de mes enfants. Je les aime c’est l’essentiel et je m’adapte a ma vie de père.
Ici et maintenant je suis bien dans ma maison. Promenade le matin, jeux et l’après midi sieste pour bébé, film pour grand et pour moi temps calme.
Pas toujours facile pour moi la période des vacances, cependant je gère, nous gérons avec ma femme. La vie est belle. Je suis heureux de vivre auprès des miens.
Et je ne m’inquiète plus du regard des autres et de leurs questionnements.
Je suis moi, je vis sereinement le moment présent. Et cela me va. Je dis ce que je pense. Je ne me cache plus. Je dis ce que je ressens. Cela fait du bien.
Bon des fois, je suis un peu cru !! Ma femme pour cela veille encore.
Je l’aime et ce putain de burn-out de merde nous aura encore plus rapproché avec aussi la naissance de notre 3ème enfant.
Que du bonheur !!!
Ici et maintenant je suis bien.
2 ans que mon burn out a été déclaré.
Question boulot, je n’avance pas je n’y arrive pas je voudrais cependant : blocage pleurs sensation d’étouffement
alors je vis le présent.
ce matin promenade avec mon bébé en regardant et en écoutant la mer, que du bonheur, sensation de bien-être heureux de vivre.
je me suis mis sur Twitter mon pseudo burner out 44 je discute avec des personnes qui ont vécu ou qui vivent un burn-out ou alors avec deux personnes qui cherche à comprendre ce qu’est le burn-out
Malgré des relances à mon employeur, toujours pas de nouvelles des remboursements. Ma femme a repris le boulot et donc pas de possibilités de voir psy depuis 15 jours. J’esèere que je vais pouvoir le mois prochain.
Je fais de la méditation en me promenant le matin et j’essaie aussi l’apres midi pendant que bébé dort.
Je viens de m’inscrire sur twitter
@burner out 44
Cela me permet d’échanger avec des personnes sur le burn out. Ici et maintenant ca me fait du bien.
J’aimerais trouver une solution pour mes frais. J’ai constaté syndicat du ch de la rochelle. Pour le moment pas de nouvelles. Ils sont en pleine grêve nationale et ils ont raison. La foule m’indispose toujours alors je dis mes pensés et mes interrogations sur tweeter.
Je vis tranquille en gérant les rencontres que je peux faire en me promenant. Je ne dis plus bonjour et je vis moi et ma famille.
En début de semaine, il y a eu des travaux a la maison, donc du monde. Résultat fatigue ++ alors respiration et méditation et surtout prendre le temps
Jaime la vie
Visite à la médecine du travail. Résultats après beaucoup beaucoup de questions même diagnostic et suivi avec ke psychologue du travail suggéré. Je vais un peu mieux ce rdv à été bénéfique
Burn out déclaré depuis le fin janvier. Je n’ai pas l’impression d’avancer vraiment psychologiquement. Le quotidien a la maison est très difficile à gérer tour est un effort considérable. Je me lance un objectif par jour (sortie, marche, courses…) Je suis vite épuisée
Aujourd’hui mardi, je viens de renvoyer une xième demande pour le remboursement de mes frais km. Tout d’abord, ceux en lien avec les expertises psychiatriques demandées par l’employeur et ensuite en lien avec mes rendez-vous psychologiques. Toujours pas de nouvelles. vive l’administration et la fonction publique hospitalière. Je crois que je n’existe plus du tout pour eux. Si c’est le cas, j’aimerais bien ne plus exister du tout et ils ont qu’à me virer.
Quoi faire pour se faire rembourser, comme la loi le stipule ? J’ai contacté un avocat et ce dernier n’est pas sûr que je serai remboursé !!!!!! chercher l’erreur et en attendant, il y a des honoraires à payer. Donc pas possible dans l’immédiat. Le syndicat de mon boulot ? plus de nouvelles. Ils n’ont pas accepté que je paye mes cotisations. Heureusement que ce site existe, car nous sommes vraiment seuls face à l’ignorance des gens. Quoi faire ? Comment faire pour se faire rembourser ? Un conseil peut être Mme Bataille ? Je suis preneur. Est-ce qu’il n’existe pas une institution qui pourrait contacter mon employeur en mon nom et leur demander des comptes ??
Alors comment faire ? payer un avocat qui n’est pas sur du résultat ou envoyer des emails à l’employeur. La 2ème solution sera plus économique.
Alors je renvoie !!
toujours pas de nouvelles de mon employeur quant aux remboursements. Un jour peut être.
A part cela, je vais bien. Ma femme a repris le travail depuis début mars. le grand vient de reprendre l’école. Et moi, je m’occupe de mon bébé. C’est un pur bonheur de s’en occuper. Elle sourit tout le temps. Nous accompagnons le grand à l’école le matin et nous retournons le chercher après la sieste.
Je suis hyper heureux de m’en occuper, chose que je n’avais pas pu faire pour le grand car je travaillais. Et quand je dis je travaillais, je travaillais trop ça je le sais bien. Au moins, maintenant, je prends le temps de vivre et de m’occuper de mes enfants et de ma femme. Et j’en suis heureux. promenade le matin, sieste pour bébé l’après midi. que du bonheur. Dans un paysage magnifique avec la mer d’un côté et les salines de l’autre.
Je profite de l’instant présent. Le passé est derrière moi et le futur ???? le présent, je suis bien ici et maintenant. respiration et petite méditation tous les jours. Le jour ou j’aurais des nouvelles de mon employeur, je gèrerais en conséquence. Pour le moment, je profite de la vie et elle est belle la vie.
Ici et maintenant je vais bien. Je me promène toujours seul ou avec mes amours. Le fait de voir la mer me fait du bien. Je fais mes séances de respiration tous les jours, je me connecte à la mer et je suis heureux.
Je vis sereinement entouré de mes proches. Ma femme a repris le travail début mars. Gros stress avant pour elle. Maintenant elle va mieux. Le bébé réagit bien. Elle attend sa maman pour faire la tétée. Quand je sens une inquiétude, je respire tranquillement, je pars dans mon lieu secret et je vais mieux. Pour le boulot, la psychiatre préconise arrêt jusqu’à fin mai. Je m’occupe de ma famille. Je vis pour moi et pour eux. je vois toujours le psychiatre avec la thérapie EMDR. J’ai encore du boulot. Je vais bien. Des flashs me reviennent par moment du boulot, de mon petit qui a subi ainsi que ma femme mon burn-out en pleine figure. Je travaille cela pour aller mieux pour moi et pour eux.
J’ai vu mon frère et ses enfants pendant 2 jours. Cela s’est bien passé. Mon frère me croit malade. Quelque part je le suis. Mon refuge est ma maison je m’y sens bien. La semaine ou j’ai vu frère j’ai aussi vu amis et sœur. J’étais claqué à la fin de la semaine et très fatigué. Difficile pour moi de voir « tant de monde » à la suite….et ils étaient chez moi. Bon ils dormaient ailleurs heureusement. Le monde, le cri des enfants. Le bruit m’indispose encore beaucoup et je suis bien chez moi. C’est mon cocon, mon refuge et je veux pouvoir y faire ce que je veux.
« Le mal dont j’ai été atteint se nomme le Bore-out distinct du Burn-out mais pas opposé, bien au contraire, les deux phénomènes ont des conséquences sont semblables, elles rendent la personne malade physiquement et psychologiquement jusqu’à vous contraindre à la démission ou à l’action en justice. Certain(e)s personnes paresseuses, procrastineuses, fainéantes, ne sont pas affectées par le bore-out dès lors que le salaire mensuel leur apporte un confort financier, (le placard doré vs. l’inutilité) en revanche d’autres personnes perfectionnistes, ambitieux, travailleurs, diplômés de l’enseignement supérieur seront profondément accablés au point de vivre leur situation professionnelle comme un échec personnel.
S’ensuit une période de convalescence, plus ou moins longue selon la période d’exposition au bore-out et après être passé par les 5 phases du deuil nécessaires avant de pouvoir tourner la page, se reprendre en main puis rebondir.
Commence alors la longue traversée du désert avec des bilans successifs, une recherche de soi, une introspection, la restauration narcissique, le refus de propositions d’emploi farfelues, un suivi de formations diverses et variées, l’élaboration d’un premier projet professionnel, des tentatives plus ou moins réussies de se lancer à son compte, une nouvelle tentative de replonger dans son ancienne profession simplement pour (re)confirmer que cette profession n’est plus faite pour soi, dans tous les cas, le temps fait son travail (~2 ans) avant de passer enfin à autre chose de solide, de sérieux, de concret en rapport avec ses visions et ses valeurs.
La volonté, les contraintes systémiques, le soutien familial sont des éléments essentiels à la réussite de ce nouveau projet professionnel.
J’ai suivi cette voie après une rencontre avec Madame Bataille en 2015, dans le cadre d’un bilan de reconversion qui a permis de déterminer les professions les plus compatibles avec mon profil.
Le diagnostic était précis et proche de la réalité, charge à vous de réaliser ensuite les enquêtes métier avant de se lancer tête baissée dans cette nouvelle profession.
Ce n’est pas parce que votre profil correspond au poste ciblé que les contraintes environnementales qui lui sont inhérentes sont compatibles avec vos attentes.
La solution peut passer par la reconversion professionnelle couplée avec un parcours de formation ou une VAE, des stages pour tâter le terrain au travers d’expériences enrichissantes et une acceptation de recommencer à zéro malgré une baisse de rémunération conséquente.
En revanche, vous n’aurez plus cette boule au ventre en allant travailler le matin, personne dorénavant ne vous obligera plus jamais à passer des heures inter-minables dans des réunionnites typiquement franco-françaises, vous ne serez plus dérangé le soir ni les week-end (astreintes, support, interventions nocturnes, …), et surtout votre estime de soi ne sera plus réduite à néant malgré un sentiment d’efficacité personnel (décrit par Albert Bandura) très élevé.
Dans votre nouvelle profession, vous serez observé dans un premier temps, puis testé et petit à petit respecté et accepté par votre nouvel environnement socio-professionnel.
Vous entendrez de nouveau le mot magique « MERCI », vous serez maître de vos décisions et de vos choix, vous n’aurez plus l’obligation de déjeuner à heure fixe en file indienne au restaurant de l’entreprise, vos horaires seront souples et adaptables à vos contraintes, vous pourrez consacrer plus de temps à ceux qui vous sont cher(e)s, vous prendrez plaisir à retrouver le chemin du travail.
Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. – Confucius »
Bonjour je suis en arrêt suite à un un diagnostique de burn out fait il y a 10 jours avec hypothyroidie. Cela fait au moins dix ans que je suis en stress et angoisse au niveau personnel plusieurs dc mon père m’a soeur ma grand mère et un travail dure physiquement et la après mes vacances j ai repris le travail assez angoissée et après deux jours un épuisement m est tombé dessus avec palpitations essoufflement et nausée qui elle durée depuis quelques temps déjà.j ai peur de ne pas m en sortir je n ai pas du tout envie de reprendre le travail physiquement je ne m en sent pas capable même si je me dit que mes collègues doivent trinquer de min arrêt car elle doivent me remplacer et qu’ elle n y sont pour rien . J ai commencer une psychothérapie mais je ne sais pas si cela va m aider et en combien de temps.
20 octobre 2017
RPF
ce que je ressens avec mon corps
ce que je pense, mes ėmotions ( tristesse colère peur amour)
ce que je fais
voila avec quoi je travaille avec ma psy. et cette methode mest aussi expliqué par Mme Bataille.
cest la methode que jutilise tous les jours car en fonction de faits je rėagis. et je reagis avec reflexion et non plus sous le coup de la colere. cette colere en moi cest la reconnaissance dont javais tout ld temps besoin.
jai aussi compris que cette reconnaissance que je cherchais ma suivi de ma plus tendre enfance jusqua ces derniers mois. la reconnaissance etre moi et ne pas etre celui que mon pere les gens en general souhaitaient que je sois. je cherchais aussi cette reconnaissance dans les yeux de ma mere, ma femme, mes enfants, monboulot aussi et surtout.
je suis moi avec mes qualites et mes defauts. cependant je ne me cache plus, je ne fuis plus. je suis moi et je nai rien a prouver.
je dis cd que je pense et puis cest tout. cest fini de minquieter pour les autres avant moi.
maintenant cest moi, ma femme et mes enfants.
et je suis le plus heureux des hommes.
31 mai 2016, 01 septembre 2017 : burn out sévère.
Du boulot de fait en plus d’un an, du travail de fait seul avec ma chérie, ma psy. Et encore aujourd’hui, je bloque sur la foule. Je crois que je vivrais avec mon burn out tout le reste de ma vie. Malheureusement, ma femme et mes enfants aussi. Alors à moi d’aller mieux et de me retrouver pleinement afin de faire rejaillir sur ma femme et mes enfants le bonheur que j’ai en moi et le bonheur qu’ils méritent toutes et tous. Je leur en ai fait assez bavé comme ça, encore aujourd’hui. Je les aime.
Le boulot à trouver est un boulot ou je suis seul ou deux ou trois. Un boulot tranquille avec le salaire qui tombe à la fin du mois, sans prise de tête. Pas de social, pas de discussion, pas de solutions à trouver ; juste mon boulot à faire, j’embauche, je débauche et c’est tout.
Aujourd’hui, je vais mieux, je me sens mieux. Juste cette foule qui m’oppresse, surtout dans un lieu confiné ou fermé. C’est comme ça.
Je me suis gratté le cou un peu, les bras aussi aujourd’hui. Cependant je vais mieux qu’hier et surtout qu’avant hier.
Rentrée scolaire la semaine prochaine pour les enfants. La journée plus calme et tranquille, ainsi cela laissera la place à plus de méditation, à la promenade, à la discussion tranquille avec ma chérie sans des « interférences ».
Depuis mon arrêt (fin mai 2016) j’ai bien avancé psychologiquement en étant aidé par des psychologues. Je suis toujours en arrêt. J’avance petit à petit. Je peux maintenant penser à mon ancien travail (animateur en EHPAD) en me grattant juste que le cou. Une grosse avancée pour moi, car je peux maintenant penser à ce travail et le garder en mauvais souvenir et surtout ne pas l’oublier pour me rendre plus fort. La thérapie EMDR m’aide énormément et j’avance, j’avance. Je bloque encore sur la foule en général ; cependant je me soigne.
Je vous mets ci-dessous le dernier article que je viens d’écrire sur mon blog : la vie d’un burner out
Au niveau lecture, je reprends à lire « Bien décider ». Je sens que je suis prêt pour reprendre la lecture et le finir.
Bonne continuation :
article du blog :
29 avril 2017
Ma psy m’a demandé de noter les éléments perturbateurs pour en parler en rendez-vous.
Hier soir, nous avions du monde à manger (2 couples et leurs enfants). C’était la première fois que nous invitions des personnes pour l’apéro. A un moment donné, nous avons parlé de mon travail et la maladie professionnelle. De moi-même, j’ai parlé du burn out. Cela a duré 10 minutes. Pendant que j’en parlais, j’ai le cou qui me grattait tout le temps.
J’aurais matière à parler avec ma psy. Avec cette dernière, j’ai fait de gros progrès. Elle m’applique la thérapie EMDR. A mon dernier rendez-vous, pendant une heure et demie, j’ai donc fait appel à mes souvenirs et à ce qui me venait à l’esprit. J’ai parlé du moment présent et de mon travail. Je suis allé plus loin que la fois d’avant. J’ai pu parler des résidents, des collègues, de la direction, de mettre des noms sur les résidents, de voir des situations particulières ou intervenaient des soignants. Cela m’a fait du bien. Je parle de mon boulot plus facilement grâce à cette thérapie. Je parle de l’avenir, de refaire mon CV, de détachement, de faire des lettres de motivation car j’ai envie de travailler. Je me sens prêt.
Il faut que mon employeur fasse le nécessaire. En attendant, je me soigne et c’est très bien aussi. Je me ré-intéresse au monde, à l’actualité. Je rachète le journal pour voir ce qui se passe chez nous et aussi en France. Il y a quelques semaines, je ne m’en intéressais pas du tout. J’ai remis une ou deux fois la radio dans la voiture. Chose que je n’avais pas faite depuis plus d’un an. Je continue à réapprendre à vivre normalement et tranquillement et j’aime ça.
Ma chérie et mes enfants restent mes priorités et je fais mon rôle de mari et de père. J’en suis heureux et j’aime ça !!!! Enfin vivre normalement, dire ce que je pense, ne pas parler quand j’en ai pas envie. Être moi tout simplement, penser à mon travail qui a failli me tuer et sourire car c’est du passé et un mauvais souvenir. Cependant, je ne dois pas l’oublier et tout simplement le mettre dans la catégorie mauvais souvenir.
Écrire me fait du bien. Avec la rentrée et les enfants à l’école,je vais pouvoir recommencer à écrire et à lire.
J’ai revu plusieurs fois mes beaux parents, des amis, tout cela en petit groupe. J’ai encore du boulot quand même. Un copain à Gabin est venu en vacances pendant une semaine. Tout cela s’est bien passé. J’ai encore à travailler sur l’effet de groupe ou je me sens mal à l’aise.
J’avais proposé à mes parents d’aller les voir avec ma femme et mes enfants quelques jours au mois d’août avec la seule condition que personne d’autres qu’eux seraient présents. Ils ont préféré me dire qu’il ne serait pas possible d’empêcher la famille ou autres de venir. J’en ai pris acte, la vie continue c’est normal ; cependant nous n’y sommes pas allés car je savais que je ne serais pas bien. Surtout que j’ai toujours en tête l’incrustation de force de ma mère l’été dernier qui m’a bien fait rechuter.
Après discussion par email (par téléphone) je ne peux pas pour le moment, mon père et ma mère viendront une semaine au mois de septembre à Batz. Ils ne viendront que tous les deux (enfin je l’espère) et il sera plus facile pour moi de le gérer. Nous verrons bien comment cela va se passer.
Cet été, nous sommes partis à Vendôme, à Nonette. Cela m’a fait du bien. Nous sommes allés chez des personnes qui comprennent mon burn out et qui ne m’ont pas obligé à voir du monde. Merci à eux. Je leur ai dit et je pourrais leur redire.
J’apprécie la vie, j’aime la vie et je veux que mon bonheur rejaillisse sur ma femme et mes enfants. La vie est belle et je l’aime.
Je vais me remettre à travailler sur mon CV pour commencer à rechercher des pistes. Enfin, je vais attendre que mon employeur me licencie ou me détache.
Ouvrage fortement intéressant posant un diagnostic très réel sur le burn-out avant, pendant et après.
Ce livre est formidablement réconfortant lorsque l’on traverse cette pénible maladie, il explique bien chaque étape. Un diagnostic à lui seul.
Si mon mari avait eu Sabine comme coach, il aurait pu dépasser son burn-out … je viens de consulter la page Google à son sujet ! Je suis admirative !
Félicitations !
Je prends contact avec vous car j’ai « fait » un burn-out et votre livre « se reconstruire après un burn-out » m’a considérablement aidé.
Je me suis totalement effondrée en février 2016, j’ai été arrêtée 7 mois et j’ai repris en mi-temps thérapeutique. Je ne sais pas où je serai ni dans quel état, si je n’avais pas eu connaissance de votre livre. Ce livre et les différents outils (en plus des prises en charge médicales bien sûr) m’ont permis de bien comprendre et d’analyser ce qui m’a conduit à cette situation et d’être très au clair sur le pourquoi et comment. Je pense être à la phase de reconstruction professionnelle et je souhaiterais être aidée par un professionnel qui connaisse bien votre méthode et vos outils. Pourriez-vous me conseiller quelqu’un ? D’avance, je vous remercie de l’attention que vous porterez à mon message et je tiens à vous remercier chaleureusement et très sincèrement pour votre livre qui m’a tout simplement sauvée.
Bien à vous
Pratique et constructif.
Un très bon livre clair et précis pour avancer sur le chemin de la reconstruction.
Je le recommande aux burners et à leur entourage.
Bonjour
Après avoir lu le livre se reconstruire après un burn-out, je vois que je suis un ambitieux désenchanté. Je suis arrêté depuis le 31 mai 2016. Je ne me vois pas reprendre le travail pour le moment. Avant le burn-out, je me consacrais corps et âme à mon boulot, au détriment de ma famille. J’aidais les résidents, leurs familles, les collègues. Étant le seul animateur dans cet EHPAD, tout le monde me demandait de l’aide, matériel ou écoute. Je me suis fait bouffer par ce boulot. De juin à août 2016, j’ai perdu 16 kg, je ne dormais plus, mon corps était fatigué. Début juin, je ne bougeais plus de ma chambre, je ne mangeais plus, je me suis vu m’éteindre et mourir. Heureusement, je n’étais pas seul. Ma femme m’a supporté, c’est le mot, pendant 2 mois et m’a obligé au départ à aller voir un médecin et ensuite une psychologue. Elle n’aurait pas été là, je serais mort aujourd’hui. Pendant ces deux mois, je ne supportais que ma femme. Heureusement, c’était l’été et les enfants étaient partis en vacances.
Depuis le mois de juin 2016, je ne peux pas parler à ma famille, à nos amis et je ne supportais pas le regard des gens dans la rue de notre village. Encore aujourd’hui, je ne vois personne et je me consacre à moi et à ma femme et mes enfants, ma priorité retrouvée. Depuis mi février de cette année, nous sommes partis dans un autre département et je revis. Je vis normalement enfin. Je peux croiser les gens , leur parler, pas trop longtemps. Je me gère enfin et je sais ce que je veux.
Il n’y a que pour le travail où pour le moment c’est l’inconnu. J’avance, c’est l’essentiel ici et maintenant. Je suis bien loin de ce travail qui a failli me tuer.
Bonjour,
c’était il y a un peu plus de 13 mois, me retrouver à 4h00 du matin, complètement figée devant ma porte d’entrée et incapable de sortir pour partir travailler.
Contrairement à beaucoup de personnes souffrant de burn out ,je n’ai pas un poste à haute responsabilité, juste un emploi de manutentionnaire et juste une conscience professionnelle aiguisée qui a fait de moi pendant 20 ans un bon petit soldat qui disait oui à toutes les tâches qu’on lui donnait à effectuer sans obtenir finalement de reconnaissance, ni morale ni financière.
Suite à des soucis financiers de l’entreprise et le licenciement de mon supérieur hiérarchique, un climat de tension s’est installé au travail, on faisait ce qu’on pouvait pour que le travail continue d’être bien fait malgré tout. Jusqu’à ce qu’on m’impose finalement de prendre au pied levé certaines responsabilités qui incombait à mon supérieur, tout ceci bien sûr sans augmentation de salaires ni reconnaissance autre, mais seulement par souci de solidarité avec les employeurs en attendant une prochaine fusion ( faire le bouche trou en clair!!!).
Et là j’ai osé dire NON!!! Je ne me sentais pas capable et je sentais profondément que cela irait à l’encontre de mon bien être. Mon corps s’est d’ailleurs chargé de me faire comprendre que mon instinct avait raison puisqu’il m’a complètement lâché ce matin là.
Le burn out n’est pas encore autant compris et admis par la société qu’on veut bien nous le faire croire,les gens pensent que je suis une fainéante qui profite du système, et comme j’ai refusé toute forme de médications pour sortir de la dépression mais que je suis axée sur la méditation et le travail sur moi-même, la MSA dont je dépends hésite à déclarer une inaptitude ( et oui quand on refuse de rentrer dans le moule on dérange…)
Je ne sais pas si l’on peut réellement prévenir le burn out, quand on l’a vécu une première fois , peut-être , c’est comme toute les douloureuses expériences de vie, on pense toujours que ça n’arrive qu’aux autres.
Je sais que j’en sortirai grandit et que cette expérience est là pour me dire qu’il est tant pour moi de changer de voie professionnelle, mais c’est un grand vide qui s’installe et de grandes peurs: ne pas avoir été capable de faire ce que l’on attendait de nous, ne pas être capable de retrouver un travail ou d’apprendre un autre boulot.
Je suis désolée, mon récit est long mais qu’est ce que ça me fait du bien de l’écrire.
Je vous souhaite, si vous vivez cette expérience de rencontrer des personnes capables de vous comprendre sincèrement, c’est ce qui aujourd’hui manque le plus à ma guérison.
Et n’oubliez pas de vivre sans attente, on ne vous aimera pas plus parce que vous faites trop bien votre travail et on vous remplacera rapidement si l’occasion se présente, vivez pour votre bien être et le bonheur que peuvent vous apporter les gens que vous aimez.