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Je fais parti des gens excessifs… et donc si je ne suis pas passionné d’un domaine/activité, je ne l’exerce pas.
Malheureusement je suis passionné de mon boulot, car c’est un domaine auquel j’ai consacré 9ans d’études après le bac et tous mon temps.
Je me retrouve souvent à rentrer dans ce fameux cercle vicieux dont tous les gens qui connaissent un burn-out parlent. Ce cercle vicieux où on n’est pas conscient de la descente dans l’enfer du burn-out… C’est le moment où on commence à en faire plus, à lever la barre de plus en plus haut, de se lever de plus en plus tôt ou se coucher de plus en plus tard, de travailler le week-end en cachette, de prendre de plus en plus de café ou de stimulant, de dormir de moins en moins….
Bref, c’est une descente longue et le résultat est imprévu…. car après avoir levé la barre si haut, on ne se rend pas compte de la chute et des conséquences.
D’un mois de février ou j’ai pris l’habitude de me lever tôt avec notre dernier bébé, et donc je me suis dit, profite de ces moments calmes le matin pour travailler et donc enchaîner des journées de 12 à 14h de boulot. Puis des déplacements à n’en plus finir, où il faut travailler à l’hôtel jusqu’à pas d’heure et dans les transports…. on arrive à un stade où on ne se rend pas compte du temps passé pour travailler et où on n’a plus de frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle….
Arrivé à un stade où on commence à avoir un blocage du cou sans raison, puis un blocage du dos, et une fatigue un lundi matin comparable à celle du vendredi soir…. où le sommeil ne suffit plus à récupérer la fatigue et ce sommeil perturbé par des cauchemars et des sursauts… car on est tellement excités et sous le guidon que le corps repose sur les nerfs et non plus sur le reste.
Comme on pousse loin… trop loin, les défis deviennent de plus en plus élevés et on rajoute des efforts pour les atteindre. On promet à tous les gens autour qu’on va tout faire avec des jalons très courts et un travail monstre…
Jusqu’à ce lundi matin ou je me souviens que j’étais dans l’avion à 6h du mat avec une fatigue profonde et je commence le matin une formation de 2j… j’étais au tableau en train d’enseigner et d’un coup je sens tout le côté gauche engourdi… j’arrivais à peine à lever ma main gauche et je sentais un malaise et une paralysie qui atteignait le côté gauche….
J’ai fini le soir à l’hôpital ou j’étais admis aux urgences: tension entre 16/10 et 16/8, malaise général… j’étais bon pour passer tous les tests d’un AVC ou d’une paralysie faciale.
Même avec ça, lorsque les médecins me laissaient qqs minutes seul, je prenais mon ordi portable et je travaillais pour finir de préparer la formation… complètement inconscient du danger et comme me disait un ami : y a pas plus con qu’une personne qui fait un burn-out… car il cherche un suicide en continue.
Tous les résultats étaient négatifs, le médecin à décelé le début d’un burn-out. Jusque-là même dans les salles d’attentes les jours qui ont suivi, je n’ai pas arrêté de travailler. Je faisais test sur test (scanner, IRM, radio, bilan sanguin,…) et je ne voulais pas perdre de temps donc je continuais à travailler.
Mon médecin traitant me voyant ainsi dans la salle d’attente m’a sorti : « Monsieur, si vous craquez, c’est une dépression tentative de suicide crises de nerfs traitement psych… si vous périssez, à votre boulot, on vous pleurera pendant 1 mois, puis on embauchera qq1 d’autre à votre place pour faire le boulot… mais votre femme et vos enfants ; avez vous pensé à eux? Eux ils ne peuvent pas vous oublié et ne peuvent pas embaucher qq1 à votre place,… ils vous pleureront toujours. »
Et c’était celle là la claque qu’il me fallait. Le déclic pour me sortir de ce trou. Le médecin m’a dit, vous avez touché le fond, mais heureusement pas le plus profond. Renaissez-vous.
A partir de là c’était une 2ème descente avec des anxiolytiques et manque de bol, tous les effets secondaires de cet anxiolytique… dépression, saute d’humeur, colère incontrôlable, fatigue,… Ce qui rajoutait par dessus l’épuisement, une autre forme d’épuisement.
J’ai décidé de réduire le traitement: de 3 cachets à 2 puis à un demi le matin et un demi le soir… puis à un demi le soir…. J’ai acheté les fleurs de Bach en gouttes pour tenir la journée sans traitement et que le soir un demi cachet. Au bout de 2 mois j’ai décidé d’arrêter le traitement en continuant les fleurs de Bach. Et c’est passé, heureusement. Mais depuis j’ai changé de mode de vie et j’ai appris que le boulot est un plaisir tant qu’il n’est pas toxique, comme toutes les passions…. sans excès.
Je travaille en limitant mes horaires et j’ai appris à dire non, à demander de l’aide, à faire confiance, à dire stop. Je fais du sport, je mange sain (fruits et légumes yaourt). Je m’en suis sorti, et je suis conscient et très conscient, surtout de la claque de mon médecin traitant que je remercie.
A toutes les personnes qui liront ce témoignage, je vous conseille de changer de mode de vie avant que ça ne soit trop tard, car comme je vous dis, c’est égal à un saut en hauteur : plus vous levez la barre et plus la chute est profonde et douloureuse!
Sylvie (Auvergne-Rhône-Alpes)
22/01/17 à 22h30 - Répondre
Merci d’avoir écrit ce livre qui m’a permis de comprendre que je n’étais pas la seule concernée et surtout merci d’en parler, de lever le tabou.
Sabine Bataille explique les mécanismes mais pas de manière mécanique justement, il y a une douceur réconfortante qui se dégage de l’écriture. Les exercices d’auto-coaching sont constructifs et éclairants.
Très bon livre pour moi, l’impression que l’auteure a su retranscrire tout ce qui se passait dans ma tête sans lui dire quoi que ce soit.
Bonne méthode
Ce livre m’a permis de comprendre les étapes que je traversais depuis mon burn-out. Après une hospitalisation et 6 mois d’arrêt, je suis toujours suivie. Les médecins disent qu’il faut du temps pour s’en remettre. Ce livre est un très bon complément, il retranscrit bien les étapes du burn-out et aide surtout pour se reconstruire. On comprend mieux ce que l’on traverse.. On voit le chemin à prendre ! Je me sens mieux car il aide à voir la sortie…
Retailleau - Commercial (Centre-Val de Loire)
22/08/16 à 22h36 - Répondre
Merci Sabine Bataille, comme j’ai pu lire dans certain commentaires, « dur au début ». Mais quel bonheur après, 7 ans que je cherche des réponses à mes questions, grâce à mon généraliste (que je consulte depuis peu) qui m’a donné les références de ce livre.
Merci beaucoup !
Merci à l’auteure pour ce livre très pratique, qui m’a permis d’analyser, comprendre et franchir les différentes étapes d’un burn-out. Cependant, il ne dispense pas d’un suivi par un thérapeute.
Maeva - Commerciale (Nouvelle-Aquitaine)
23/03/17 à 22h15 - Répondre
Bonjour à tous !
Et oui, je suis en plein Burn-Out et je viens d’en prendre conscience… Cet état qui est « réservé aux autres, pas à moi », me voilà en plein dedans…
J’ai commencé un nouveau travail dans la vente en 2015.
J’adorais, j’adore ce boulot. Un vrai travail, je croyais en mon produit, ma boite était très sympa, avec des valeurs dans lesquelles je me reconnaissais. Du coup j’ai tout donné… J’ai fait une première année exceptionnelle en termes de chiffres et de qualité.
J’ai obtenu la confiance de mes supérieurs, de nouvelles responsabilités, former les nouveaux notamment, ce que j’adorais. Et puis à la première évaluation tout s’ouvrait à moi, avancement, reconnaissance de nouveau….
Bref une pression que j’imaginais facile à gérer…
Nouvelle année, et mon poste a été modifié un peu. J’imaginais le changement sans conséquences. Mais il y en a eu…
Au début, j’ai eu plus de mal à faire mes objectifs. C’était normal en réalité. Mais avec le temps je me suis mis encore plus la pression…
Et la spirale a commencé… Je me suis dévalorisée, de ce fait, je travaillais moins bien (cercle vicieux). Je travaillais plus pour compenser… J’avais l’impression d’être seule, sans aide de ma direction (ce qui était vrai et faux à la fois)… Parano limite…
Et enfin, un soir, en rentrant chez moi et en apprenant l’abandon d’une énième vente grâce à mon hyper-connectivité, j’ai craqué : larmes, vaisselles cassées, mal physique…
Voilà, c’était il y a 2 h….
Je suis en Burn-Out, j’en prends conscience… reste à réussir la sortie…
le lay angele - auxiliaire de puériculture (Nouvelle-Aquitaine)
24/05/16 à 21h15 - Répondre
Bonjour,
Je rechute dans un burn-out, donc pour la deuxième fois je suis en arrêt.
Je suis épuisée de plus j’ai le sentiment que l’institution veut m’évincer, j’ai perdu le peu de confiance en moi.
J’ai des crises de panique, peur, je pleure pour un oui, je sais pas ce que je veux.
Le plus dur c’est que mon travail m’intéresse, que je suis faite pour, car j’ai toujours respecter mes objectifs.
Lecture facile. À recommander. Pour avancer dans une démarche de reconstruction après un burn-out…méthode accessible après chaque chapitre…réflexion à formaliser et auto coaching…
De quoi se préparer à retourner sur le terrain, un livre d’utilité publique !
S. WAGNER - Assistante de direction
20/03/16 à 22h19 - Répondre
Le burn-out m’a sauvée
Comment s’est manifesté votre burnout ?
J’ai travaillé pendant 10 années en qualité d’assistante de direction. Après avoir navigué 7 ans en intérim, repris entre temps des études à distance tout en menant de front activité pro et études, stages et soutenance professionnelle, j’ai fini par décrocher un CDI, sur lequel je n’ai pas compté une fois de plus mes heures et mon surinvestissement professionnel démesuré (travail le we, à la maison, horaires élastiques, déplacements permanents, organisation d’événements de grande envergure avec délais toujours raccourcis) a fini par me trahir et me détruire…
Tout d’abord le burn-out s’est manifesté par une très grosse fatigue avec impossibilité de récupérer à tel point que je ne parvenais plus à me lever le matin. Tous les matins j’arrivais en retard, je subissais des migraines à répétition particulièrement violentes, mon dos fut bloqué en permanence alors que jamais je n’avais souffert du dos, douleurs aux cervicales, ulcère à l’estomac, crises aiguës de psoriasis, démangeaisons et pellicules, irritation du cuir chevelu, crises de larmes à ne plus s’arrêter, grosse fatigue nerveuse, grande irritabilité, plus capable de supporter le stress, en manque perpétuel de reconnaissance, je ne m’impliquais plus dans mon travail, démotivation complète, je fonctionnais comme un robot, indifférence totale à ce qui se passait autour de moi, froideur mentale, dépersonnalisation, manque de concentration, troubles de la mémoire, crises d’angoisse, grosse instabilité émotionnelle, sueurs froides, insomnies à répétition, et j’ai fini par sombrer dans la dépression au point de vouloir en finir définitivement.
Qu’avez fait pour remonter la pente ?
J’ai été en arrêt de travail sporadiquement par intermittence au départ et ensuite les arrêts ont fini par se répéter et se prolonger. J’ai été sous anti dépresseurs et anxiolytiques et j’ai suivi une thérapie pendant 2 ans. J’ai travaillé durant celle-ci sur des traits de caractère qui m’ont conduit tout droit au burn-out : perfectionnisme, incapacité à savoir dire non, apprendre à se poser des limites, arrêter de vouloir plaire à tout prix et à tout le monde, arrêter de vouloir aider la terre entière, arrêter de se rendre indispensable à tout prix, apprendre à déléguer si besoin, calmer ma tendance à l’hyperactivité et ma nature anxieuse…
Progressivement j’ai fait le tri dans mes priorités et j’y ai remis de l’ordre, je me suis découverte (je pensais me connaître et en définitive j’étais à des années lumières de ce que je croyais être), j’ai abandonné beaucoup d’activités extra professionnelles pour ne conserver que celles qui m’apportent du plaisir, j’ai réintroduit des loisirs dans ma vie et des activités de détente, je mène une vie saine (manger équilibré, 3 repas par jour, bien s’hydrater, bien dormir, faire de la relaxation et du sport, penser à soi en priorité, prendre soin de soi, s’écouter)
Aujourd’hui je suis sortie d’affaire, j’ai subi un licenciement mais qui au fond a constitué une véritable libération et surtout aujourd’hui je me reconvertis et reprends des études en histoire et histoire de l’art, ma passion de toujours, pour devenir conservateur du patrimoine…
Cet accident de vie a été paradoxalement salutaire en dépit de ses caractéristiques particulièrement douloureuses. Il m’a littéralement transformée. Il a permis des changements radicaux, mais qui cette fois vont dans le bon sens, et surtout me correspondent complètement. Ces modifications me permettent désormais d’être en accord total avec ma personne, je n’ai plus l’impression de jouer un rôle ou de me travestir dans un métier qui finalement n’est pas le mien et qui ne m’a jamais correspondu en définitive…
Bien sûr il a fallu faire le deuil de sa vie antérieure et se dire que ses anciennes grilles de lecture du monde sont dépassées et ne sont plus en accord avec le monde d’aujourd’hui. Ce fut très difficile mais extrêmement positif et finalement sources d’apprentissage sur soi, sur la vie, sur les autres. Pour pouvoir changer aussi radicalement, il faut nécessairement poser des gestes qui déchirent !
À ce jour, la seule possibilité offerte à Marie est de retourner sur son poste actuel sans aucun changement. Médecin de prévention et DRH ne lui font pas d’autre proposition et attendent que les expertises psychiatriques la “consolident” sur son poste.
« Je me compare à ce maçon qui après un grave accident (chute d’un échafaudage en mauvais état que son employeur ne souhaitait pas réparer…) a pris le temps nécessaire pour guérir et consolider toutes ses fractures avec le désir immense de retourner travailler car il aime son métier… mais quand il reprend son travail, l’échafaudage n’a toujours pas été réparé. Son employeur est sourd à sa demande : vous remontez là haut où vous restez chez vous ! » Marie.
Le vendredi 21 février, Marie a donc suivi une nouvelle expertise psychiatrique à la demande de l’institution. Le médecin psychiatre n’a pas jugé opportun de lui faire réintégrer son poste pour le moment.
Marie reste donc « à l’arrêt ».
Même si sa demande a pour le moment peu de chance d’aboutir à la commission de mars 2014, elle travaille à un projet de reconversion vers le métier de Professeur Documentaliste. Cependant, la prochaine commission qui pourra en décider sera en mars 2015…
« Le temps de l’attente est long… Ma patience sera t-elle à la hauteur de la lenteur administrative ? »
Il lui semble aujourd’hui inenvisageable de devoir attendre encore un an pour reprendre le travail, et retourner auprès des élèves.
À suivre…
J’ai découvert ce livre alors que je « démarrais » une dépression liée à un épuisement professionnel. Je ne comprenais pas que j’en sois arrivée à ce stade de souffrance, je me sentais anéantie et calcinée, sans avoir rien senti venir. J’étais avide d’en connaître les raisons puisque je ne me reconnaissais plus.
Ce livre m’a beaucoup aidé à comprendre certaines choses, même si encore aujourd’hui je n’ai pas de réponse à certains de mes questionnements (j’ai tellement peur de rester dépressive, ce que je ne pouvais surtout pas imaginer auparavant, eh oui on se sent plein d’endurance et pourtant…).
J’y ai senti une telle bienveillance dans les mots envers nous les malades, beaucoup de douceur ce dont j’avais alors besoin et cela m’a permis de faire des efforts pour aller mieux, même si cela prend du temps. Parallèlement, il ne faut pas hésiter une seule seconde à se faire aider par un psychologue du travail, même si parfois les vérités sont dures à entendre et les changement sur nous-mêmes nécessaires.
Bon courage à tous ceux et celles qui vivent une telle épreuve, n’hésitez pas à penser à vous-même et surtout à vous-même, vous en avez assez donné pour les autres, votre tour est venu de découvrir la beauté du monde qui nous entoure même si certains jours, ce n’est pas le cas. Prenez le temps de VIVRE !
Jeanne - Profil reconstuit !
20/03/16 à 19h57 - Répondre
Dans ma phase de préparation d’une formation en ligne sur le stress en entreprise je suis tombée par hasard sur un débat sur le burn-out où vous faisiez un exposé sur le sujet. Je suis alors allée consulter votre page Web rpbo.fr [1] et je suis vraiment en admiration de votre travail.
En tant que ex burn-out, reconvertie coach après un métier de pharmacien en passant par le journalisme, je me suis reconnue dans
le profil d’artiste…incompris ET c’est la 1ère fois que je vois un travail excellent sur le sujet. Je voulais juste vous dire merci.
Après quelques « frustrations » professionnelles, les personnes confrontées au surmenage professionnel se retrouveront dans les témoignages retranscrits. Et finalement, on se sent moins seul, moins isolé ! C’est du vécu.
Lecture facile et thérapeutique: à lire, voir à relire !… puis passer à l’édition 2…
Danièle - Animateur Territorial
05/03/16 à 22h43 - Répondre
A mi-parcours de ma lecture, d’ores et déjà : Merci !
Très Intéressant … juste quelques remarques perso.
J’ai trouvé dans ce livre pas mal d’informations et méthodes intéressantes, utiles et parfois (forcément) « dérangeantes ».
NEANMOINS, je trouve ces méthodes principalement orientées vers des salariés, trop souvent « cadres ».
Personnellement, (Ex) Chef d’entreprise, je sors actuellement et péniblement de cet état. Avec mon entreprise maintenant « par terre », je vous garanti que la remise en selle nécessite une remise en question totale, surtout à 59 ans. La perte de revenu est totale (Assurance Revenus Garantis DKV ne marche pas bien) et les charges de l’entreprise restent …
Cela ne veut pas nécessairement dire « plus difficile » car l’intensité des Burn-Out ne se compare pas.
Content de cet achat que je vais relire car la mémoire n’est plus ce qu’elle était.
Vivant actuellement un burn out ce livre m’a beaucoup aidé. Il est très intéressant et très bien écrit.
Il contient des exemples de personnes ayant vécu des situations concrètes et vous implique directement par des exercices personnels
Seul bémol : il ne fonctionne pas sur mon Kindle PaperWhite et seulement sur l’application pour PC (sinon j’aurais mis 5 étoiles).
Pocher - Responsable SST ville et communauté d'agglomération
11/12/15 à 22h44 - Répondre
Bonjour, suite à un burn-out survenu en mars dernier, je profite de ma convalescence pour me reconstruire et ainsi renaître. Bien que je sois suivi par un psychiatre, j’ai souhaité ne pas me limiter à ma psychanalyse pour avancer sur le chemin de ma vie. Je viens de terminer votre ouvrage dans sa deuxième édition . Il s’agit d’un excellent ouvrage pour comprendre, prendre du recul et penser à son avenir (je n’ai que 47 ans). Je me suis retrouvé dans votre profil de « l’ambitieux désenchanté ». Après 15 ans passé à conduire au changement dans ma collectivité et compte tenu que le nouveau DG n’a pas la « fibre Prévention et Qualité de Vie au Travail », je pense qu’il est temps pour moi de changer de voie et d’imaginer changer de carrière. Dommage car avec l’ancien DG nous avions contribué à développer une coopération avec les québécois (INSPQ Michel VÉZINA, direction de la santé publique. Université de Laval et ville de Québec pendant 4 ans). Merci pour tous vos conseils et cet auto coaching.
Bonjour à tous!
Je fais parti des gens excessifs… et donc si je ne suis pas passionné d’un domaine/activité, je ne l’exerce pas.
Malheureusement je suis passionné de mon boulot, car c’est un domaine auquel j’ai consacré 9ans d’études après le bac et tous mon temps.
Je me retrouve souvent à rentrer dans ce fameux cercle vicieux dont tous les gens qui connaissent un burn-out parlent. Ce cercle vicieux où on n’est pas conscient de la descente dans l’enfer du burn-out… C’est le moment où on commence à en faire plus, à lever la barre de plus en plus haut, de se lever de plus en plus tôt ou se coucher de plus en plus tard, de travailler le week-end en cachette, de prendre de plus en plus de café ou de stimulant, de dormir de moins en moins….
Bref, c’est une descente longue et le résultat est imprévu…. car après avoir levé la barre si haut, on ne se rend pas compte de la chute et des conséquences.
D’un mois de février ou j’ai pris l’habitude de me lever tôt avec notre dernier bébé, et donc je me suis dit, profite de ces moments calmes le matin pour travailler et donc enchaîner des journées de 12 à 14h de boulot. Puis des déplacements à n’en plus finir, où il faut travailler à l’hôtel jusqu’à pas d’heure et dans les transports…. on arrive à un stade où on ne se rend pas compte du temps passé pour travailler et où on n’a plus de frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle….
Arrivé à un stade où on commence à avoir un blocage du cou sans raison, puis un blocage du dos, et une fatigue un lundi matin comparable à celle du vendredi soir…. où le sommeil ne suffit plus à récupérer la fatigue et ce sommeil perturbé par des cauchemars et des sursauts… car on est tellement excités et sous le guidon que le corps repose sur les nerfs et non plus sur le reste.
Comme on pousse loin… trop loin, les défis deviennent de plus en plus élevés et on rajoute des efforts pour les atteindre. On promet à tous les gens autour qu’on va tout faire avec des jalons très courts et un travail monstre…
Jusqu’à ce lundi matin ou je me souviens que j’étais dans l’avion à 6h du mat avec une fatigue profonde et je commence le matin une formation de 2j… j’étais au tableau en train d’enseigner et d’un coup je sens tout le côté gauche engourdi… j’arrivais à peine à lever ma main gauche et je sentais un malaise et une paralysie qui atteignait le côté gauche….
J’ai fini le soir à l’hôpital ou j’étais admis aux urgences: tension entre 16/10 et 16/8, malaise général… j’étais bon pour passer tous les tests d’un AVC ou d’une paralysie faciale.
Même avec ça, lorsque les médecins me laissaient qqs minutes seul, je prenais mon ordi portable et je travaillais pour finir de préparer la formation… complètement inconscient du danger et comme me disait un ami : y a pas plus con qu’une personne qui fait un burn-out… car il cherche un suicide en continue.
Tous les résultats étaient négatifs, le médecin à décelé le début d’un burn-out. Jusque-là même dans les salles d’attentes les jours qui ont suivi, je n’ai pas arrêté de travailler. Je faisais test sur test (scanner, IRM, radio, bilan sanguin,…) et je ne voulais pas perdre de temps donc je continuais à travailler.
Mon médecin traitant me voyant ainsi dans la salle d’attente m’a sorti : « Monsieur, si vous craquez, c’est une dépression tentative de suicide crises de nerfs traitement psych… si vous périssez, à votre boulot, on vous pleurera pendant 1 mois, puis on embauchera qq1 d’autre à votre place pour faire le boulot… mais votre femme et vos enfants ; avez vous pensé à eux? Eux ils ne peuvent pas vous oublié et ne peuvent pas embaucher qq1 à votre place,… ils vous pleureront toujours. »
Et c’était celle là la claque qu’il me fallait. Le déclic pour me sortir de ce trou. Le médecin m’a dit, vous avez touché le fond, mais heureusement pas le plus profond. Renaissez-vous.
A partir de là c’était une 2ème descente avec des anxiolytiques et manque de bol, tous les effets secondaires de cet anxiolytique… dépression, saute d’humeur, colère incontrôlable, fatigue,… Ce qui rajoutait par dessus l’épuisement, une autre forme d’épuisement.
J’ai décidé de réduire le traitement: de 3 cachets à 2 puis à un demi le matin et un demi le soir… puis à un demi le soir…. J’ai acheté les fleurs de Bach en gouttes pour tenir la journée sans traitement et que le soir un demi cachet. Au bout de 2 mois j’ai décidé d’arrêter le traitement en continuant les fleurs de Bach. Et c’est passé, heureusement. Mais depuis j’ai changé de mode de vie et j’ai appris que le boulot est un plaisir tant qu’il n’est pas toxique, comme toutes les passions…. sans excès.
Je travaille en limitant mes horaires et j’ai appris à dire non, à demander de l’aide, à faire confiance, à dire stop. Je fais du sport, je mange sain (fruits et légumes yaourt). Je m’en suis sorti, et je suis conscient et très conscient, surtout de la claque de mon médecin traitant que je remercie.
A toutes les personnes qui liront ce témoignage, je vous conseille de changer de mode de vie avant que ça ne soit trop tard, car comme je vous dis, c’est égal à un saut en hauteur : plus vous levez la barre et plus la chute est profonde et douloureuse!
Merci d’avoir écrit ce livre qui m’a permis de comprendre que je n’étais pas la seule concernée et surtout merci d’en parler, de lever le tabou.
Sabine Bataille explique les mécanismes mais pas de manière mécanique justement, il y a une douceur réconfortante qui se dégage de l’écriture. Les exercices d’auto-coaching sont constructifs et éclairants.
Très bon livre pour moi, l’impression que l’auteure a su retranscrire tout ce qui se passait dans ma tête sans lui dire quoi que ce soit.
Très bon livre
De très bons conseils dans ce livre, et surtout pas de psychologie de comptoir. Un bon moyen pour analyser et surtout préparer l’après.
Bonne méthode
Ce livre m’a permis de comprendre les étapes que je traversais depuis mon burn-out. Après une hospitalisation et 6 mois d’arrêt, je suis toujours suivie. Les médecins disent qu’il faut du temps pour s’en remettre. Ce livre est un très bon complément, il retranscrit bien les étapes du burn-out et aide surtout pour se reconstruire. On comprend mieux ce que l’on traverse.. On voit le chemin à prendre ! Je me sens mieux car il aide à voir la sortie…
Merci Sabine Bataille, comme j’ai pu lire dans certain commentaires, « dur au début ». Mais quel bonheur après, 7 ans que je cherche des réponses à mes questions, grâce à mon généraliste (que je consulte depuis peu) qui m’a donné les références de ce livre.
Merci beaucoup !
Auto-analyse
Merci à l’auteure pour ce livre très pratique, qui m’a permis d’analyser, comprendre et franchir les différentes étapes d’un burn-out. Cependant, il ne dispense pas d’un suivi par un thérapeute.
Bonjour à tous !
Et oui, je suis en plein Burn-Out et je viens d’en prendre conscience… Cet état qui est « réservé aux autres, pas à moi », me voilà en plein dedans…
J’ai commencé un nouveau travail dans la vente en 2015.
J’adorais, j’adore ce boulot. Un vrai travail, je croyais en mon produit, ma boite était très sympa, avec des valeurs dans lesquelles je me reconnaissais. Du coup j’ai tout donné… J’ai fait une première année exceptionnelle en termes de chiffres et de qualité.
J’ai obtenu la confiance de mes supérieurs, de nouvelles responsabilités, former les nouveaux notamment, ce que j’adorais. Et puis à la première évaluation tout s’ouvrait à moi, avancement, reconnaissance de nouveau….
Bref une pression que j’imaginais facile à gérer…
Nouvelle année, et mon poste a été modifié un peu. J’imaginais le changement sans conséquences. Mais il y en a eu…
Au début, j’ai eu plus de mal à faire mes objectifs. C’était normal en réalité. Mais avec le temps je me suis mis encore plus la pression…
Et la spirale a commencé… Je me suis dévalorisée, de ce fait, je travaillais moins bien (cercle vicieux). Je travaillais plus pour compenser… J’avais l’impression d’être seule, sans aide de ma direction (ce qui était vrai et faux à la fois)… Parano limite…
Et enfin, un soir, en rentrant chez moi et en apprenant l’abandon d’une énième vente grâce à mon hyper-connectivité, j’ai craqué : larmes, vaisselles cassées, mal physique…
Voilà, c’était il y a 2 h….
Je suis en Burn-Out, j’en prends conscience… reste à réussir la sortie…
Bonjour,
Je rechute dans un burn-out, donc pour la deuxième fois je suis en arrêt.
Je suis épuisée de plus j’ai le sentiment que l’institution veut m’évincer, j’ai perdu le peu de confiance en moi.
J’ai des crises de panique, peur, je pleure pour un oui, je sais pas ce que je veux.
Le plus dur c’est que mon travail m’intéresse, que je suis faite pour, car j’ai toujours respecter mes objectifs.
Merci votre livre m a permis d avancer pas a pas.
Lecture facile. À recommander. Pour avancer dans une démarche de reconstruction après un burn-out…méthode accessible après chaque chapitre…réflexion à formaliser et auto coaching…
De quoi se préparer à retourner sur le terrain, un livre d’utilité publique !
Le burn-out m’a sauvée
Comment s’est manifesté votre burnout ?
J’ai travaillé pendant 10 années en qualité d’assistante de direction. Après avoir navigué 7 ans en intérim, repris entre temps des études à distance tout en menant de front activité pro et études, stages et soutenance professionnelle, j’ai fini par décrocher un CDI, sur lequel je n’ai pas compté une fois de plus mes heures et mon surinvestissement professionnel démesuré (travail le we, à la maison, horaires élastiques, déplacements permanents, organisation d’événements de grande envergure avec délais toujours raccourcis) a fini par me trahir et me détruire…
Tout d’abord le burn-out s’est manifesté par une très grosse fatigue avec impossibilité de récupérer à tel point que je ne parvenais plus à me lever le matin. Tous les matins j’arrivais en retard, je subissais des migraines à répétition particulièrement violentes, mon dos fut bloqué en permanence alors que jamais je n’avais souffert du dos, douleurs aux cervicales, ulcère à l’estomac, crises aiguës de psoriasis, démangeaisons et pellicules, irritation du cuir chevelu, crises de larmes à ne plus s’arrêter, grosse fatigue nerveuse, grande irritabilité, plus capable de supporter le stress, en manque perpétuel de reconnaissance, je ne m’impliquais plus dans mon travail, démotivation complète, je fonctionnais comme un robot, indifférence totale à ce qui se passait autour de moi, froideur mentale, dépersonnalisation, manque de concentration, troubles de la mémoire, crises d’angoisse, grosse instabilité émotionnelle, sueurs froides, insomnies à répétition, et j’ai fini par sombrer dans la dépression au point de vouloir en finir définitivement.
Qu’avez fait pour remonter la pente ?
J’ai été en arrêt de travail sporadiquement par intermittence au départ et ensuite les arrêts ont fini par se répéter et se prolonger. J’ai été sous anti dépresseurs et anxiolytiques et j’ai suivi une thérapie pendant 2 ans. J’ai travaillé durant celle-ci sur des traits de caractère qui m’ont conduit tout droit au burn-out : perfectionnisme, incapacité à savoir dire non, apprendre à se poser des limites, arrêter de vouloir plaire à tout prix et à tout le monde, arrêter de vouloir aider la terre entière, arrêter de se rendre indispensable à tout prix, apprendre à déléguer si besoin, calmer ma tendance à l’hyperactivité et ma nature anxieuse…
Progressivement j’ai fait le tri dans mes priorités et j’y ai remis de l’ordre, je me suis découverte (je pensais me connaître et en définitive j’étais à des années lumières de ce que je croyais être), j’ai abandonné beaucoup d’activités extra professionnelles pour ne conserver que celles qui m’apportent du plaisir, j’ai réintroduit des loisirs dans ma vie et des activités de détente, je mène une vie saine (manger équilibré, 3 repas par jour, bien s’hydrater, bien dormir, faire de la relaxation et du sport, penser à soi en priorité, prendre soin de soi, s’écouter)
Aujourd’hui je suis sortie d’affaire, j’ai subi un licenciement mais qui au fond a constitué une véritable libération et surtout aujourd’hui je me reconvertis et reprends des études en histoire et histoire de l’art, ma passion de toujours, pour devenir conservateur du patrimoine…
Cet accident de vie a été paradoxalement salutaire en dépit de ses caractéristiques particulièrement douloureuses. Il m’a littéralement transformée. Il a permis des changements radicaux, mais qui cette fois vont dans le bon sens, et surtout me correspondent complètement. Ces modifications me permettent désormais d’être en accord total avec ma personne, je n’ai plus l’impression de jouer un rôle ou de me travestir dans un métier qui finalement n’est pas le mien et qui ne m’a jamais correspondu en définitive…
Bien sûr il a fallu faire le deuil de sa vie antérieure et se dire que ses anciennes grilles de lecture du monde sont dépassées et ne sont plus en accord avec le monde d’aujourd’hui. Ce fut très difficile mais extrêmement positif et finalement sources d’apprentissage sur soi, sur la vie, sur les autres. Pour pouvoir changer aussi radicalement, il faut nécessairement poser des gestes qui déchirent !
À ce jour, la seule possibilité offerte à Marie est de retourner sur son poste actuel sans aucun changement. Médecin de prévention et DRH ne lui font pas d’autre proposition et attendent que les expertises psychiatriques la “consolident” sur son poste.
« Je me compare à ce maçon qui après un grave accident (chute d’un échafaudage en mauvais état que son employeur ne souhaitait pas réparer…) a pris le temps nécessaire pour guérir et consolider toutes ses fractures avec le désir immense de retourner travailler car il aime son métier… mais quand il reprend son travail, l’échafaudage n’a toujours pas été réparé. Son employeur est sourd à sa demande : vous remontez là haut où vous restez chez vous ! » Marie.
Le vendredi 21 février, Marie a donc suivi une nouvelle expertise psychiatrique à la demande de l’institution. Le médecin psychiatre n’a pas jugé opportun de lui faire réintégrer son poste pour le moment.
Marie reste donc « à l’arrêt ».
Même si sa demande a pour le moment peu de chance d’aboutir à la commission de mars 2014, elle travaille à un projet de reconversion vers le métier de Professeur Documentaliste. Cependant, la prochaine commission qui pourra en décider sera en mars 2015…
« Le temps de l’attente est long… Ma patience sera t-elle à la hauteur de la lenteur administrative ? »
Il lui semble aujourd’hui inenvisageable de devoir attendre encore un an pour reprendre le travail, et retourner auprès des élèves.
À suivre…
J’ai découvert ce livre alors que je « démarrais » une dépression liée à un épuisement professionnel. Je ne comprenais pas que j’en sois arrivée à ce stade de souffrance, je me sentais anéantie et calcinée, sans avoir rien senti venir. J’étais avide d’en connaître les raisons puisque je ne me reconnaissais plus.
Ce livre m’a beaucoup aidé à comprendre certaines choses, même si encore aujourd’hui je n’ai pas de réponse à certains de mes questionnements (j’ai tellement peur de rester dépressive, ce que je ne pouvais surtout pas imaginer auparavant, eh oui on se sent plein d’endurance et pourtant…).
J’y ai senti une telle bienveillance dans les mots envers nous les malades, beaucoup de douceur ce dont j’avais alors besoin et cela m’a permis de faire des efforts pour aller mieux, même si cela prend du temps. Parallèlement, il ne faut pas hésiter une seule seconde à se faire aider par un psychologue du travail, même si parfois les vérités sont dures à entendre et les changement sur nous-mêmes nécessaires.
Bon courage à tous ceux et celles qui vivent une telle épreuve, n’hésitez pas à penser à vous-même et surtout à vous-même, vous en avez assez donné pour les autres, votre tour est venu de découvrir la beauté du monde qui nous entoure même si certains jours, ce n’est pas le cas. Prenez le temps de VIVRE !
Dans ma phase de préparation d’une formation en ligne sur le stress en entreprise je suis tombée par hasard sur un débat sur le burn-out où vous faisiez un exposé sur le sujet. Je suis alors allée consulter votre page Web rpbo.fr [1] et je suis vraiment en admiration de votre travail.
En tant que ex burn-out, reconvertie coach après un métier de pharmacien en passant par le journalisme, je me suis reconnue dans
le profil d’artiste…incompris ET c’est la 1ère fois que je vois un travail excellent sur le sujet. Je voulais juste vous dire merci.
Je recommande.
Après quelques « frustrations » professionnelles, les personnes confrontées au surmenage professionnel se retrouveront dans les témoignages retranscrits. Et finalement, on se sent moins seul, moins isolé ! C’est du vécu.
Lecture facile et thérapeutique: à lire, voir à relire !… puis passer à l’édition 2…
A mi-parcours de ma lecture, d’ores et déjà : Merci !
Très Intéressant … juste quelques remarques perso.
J’ai trouvé dans ce livre pas mal d’informations et méthodes intéressantes, utiles et parfois (forcément) « dérangeantes ».
NEANMOINS, je trouve ces méthodes principalement orientées vers des salariés, trop souvent « cadres ».
Personnellement, (Ex) Chef d’entreprise, je sors actuellement et péniblement de cet état. Avec mon entreprise maintenant « par terre », je vous garanti que la remise en selle nécessite une remise en question totale, surtout à 59 ans. La perte de revenu est totale (Assurance Revenus Garantis DKV ne marche pas bien) et les charges de l’entreprise restent …
Cela ne veut pas nécessairement dire « plus difficile » car l’intensité des Burn-Out ne se compare pas.
Content de cet achat que je vais relire car la mémoire n’est plus ce qu’elle était.
Livre utile pour ceux qui sont en phase de reconstruction.
Livre bien fait avec des exercices et des modèles qui sont simples.
Cependant bien utile à ceux qui sont en phase de reconstruction.
Un livre très intéressant.
Vivant actuellement un burn out ce livre m’a beaucoup aidé. Il est très intéressant et très bien écrit.
Il contient des exemples de personnes ayant vécu des situations concrètes et vous implique directement par des exercices personnels
Seul bémol : il ne fonctionne pas sur mon Kindle PaperWhite et seulement sur l’application pour PC (sinon j’aurais mis 5 étoiles).
Bonjour, suite à un burn-out survenu en mars dernier, je profite de ma convalescence pour me reconstruire et ainsi renaître. Bien que je sois suivi par un psychiatre, j’ai souhaité ne pas me limiter à ma psychanalyse pour avancer sur le chemin de ma vie. Je viens de terminer votre ouvrage dans sa deuxième édition . Il s’agit d’un excellent ouvrage pour comprendre, prendre du recul et penser à son avenir (je n’ai que 47 ans). Je me suis retrouvé dans votre profil de « l’ambitieux désenchanté ». Après 15 ans passé à conduire au changement dans ma collectivité et compte tenu que le nouveau DG n’a pas la « fibre Prévention et Qualité de Vie au Travail », je pense qu’il est temps pour moi de changer de voie et d’imaginer changer de carrière. Dommage car avec l’ancien DG nous avions contribué à développer une coopération avec les québécois (INSPQ Michel VÉZINA, direction de la santé publique. Université de Laval et ville de Québec pendant 4 ans). Merci pour tous vos conseils et cet auto coaching.