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Ce que je n’ai pas eu car oui on peut avoir un burn-out dans d’autres contextes mais permet de très bien comprendre les mécanismes en jeu dans le corps. A recommander !
Le livre à acheter pour sortir du burn-out. Il m’a beaucoup aidé.
C’est un peu personnel mais je dois le dire, ce livre m’a aidé à sortir de mon burn-out. Il y a eu d’autres facteurs qui ont aidé mais ce livre permet de comprendre en profondeur le problème , ses causes et surtout d’entrevoir les solutions. Je le garde pour pouvoir le prêter à mes amis lorsque je les sens approcher un peu trop près du burn-out. Merci à Sabine Bataille. Je dois beaucoup à son travail.
Voilà un ouvrage que je recommande chaudement à celles et ceux qui comme moi passent ou sont passés par la case « burn-out ». Il m’a permis de trouver des clés pour avancer dans ma reconstruction car il s’agit bien d’une remise à zéro de tous les compteurs, il faut tout rebâtir. Arrivant au bout de la démarche, il m’a permis de me rassurer grâce à des repères valables dans ce nouveau regard que je porte sur la vie, à fixer des limites, des zones d’alerte/alarme pour que ça ne m’arrive plus. Il m’a aussi apaisée en me faisant comprendre combien la peur toujours ressentie bientôt un an après est normale et qu’elle est même nécessaire, que ce n’est pas une faille mais une force qui me permettra de ne pas retomber dans le piège. Si désagréable qu’elle soit, la peur est finalement peut-être ma meilleure amie, c’est elle qui me donne le courage de trouver des solutions pour que les craintes ne deviennent pas réalité.
Toutes les étapes ne sont pas faciles à franchir, mais elles varient selon chacun et ce livre nous aide à déculpabiliser, à prendre le temps qui est nécessaire à l’acceptation, la remise en question et la remise en selle.
Je remercie sincèrement l’auteur pour ce livre on ne peut plus sérieux et on ne peut plus efficace. Et maintenant ? Sur la route du bonheur… J’ai l’impression d’avoir perdu 25 ans et de me retrouver jeune adulte avec la vie devant moi, si ce n’est que cette fois, j’ai le bénéfice de l’expérience, lucide, je ne referai pas les mêmes erreurs. Ce sont mes bases qui ont été remises en question : ce n’est désormais pour moi plus le temps qui compte, mais la manière.
Dadou Hervé - General Manager (Île-de-France)
06/12/14 à 22h51 - Répondre
Un livre qui aide à comprendre, se situer… Rassurant, profond et de qualité c’est un ouvrage qui est abordable, simple et très humain. La modélisation d’un accident de parcours de vie et une méthodologie qui aide au retour durable à la vie sociale, professionnelle. Une aide pratique à la résilience. Merci…
Après diagnostic posé et prise de conscience…. Il faut positiver, avec ce livre on se sent encore plus reconnu. Pour ce qui veulent comprendre le pourquoi du comment.
Un peu de dilution et de répétitions mais dans l’ensemble c’est plein de bon sens ; on en retient : « secouez-vous »…
David Cosme Virginie - Consultant Formateur Qualité de Vie au Travail (Île-de-France)
09/06/14 à 20h00 - Répondre
Récit- témoignage de mon épuisement professionnel survenu en 2002 sous forme de Troubles Musculo Squelettiques aigus. Je travaillais alors dans la formation professionnelle pour une grande entreprise de Transport, peu au fait à l’époque du lien entre santé physique et charge mentale. Les connaissances sur les Risques Psychosociaux en France n’en étaient qu’à leur balbutiements…
« Depuis quelques mois l’extérieur m’est devenu difficile. Est-ce à voir avec les énormes efforts que je déploie pour faire semblant ?
Semblant de prendre ma voiture, d’avancer dans les embouteillages pour me convaincre que je crois encore à ce que je fais et dit dans mon métier de bonimenteur-formateur…
Dans cette entreprise où les jeunes sont désabusés, il me semble que je suis la seule à les écouter, les réconforter et pour cela je fais mon grand show et ça marche, ils repartent plus légers et moi de plus en plus vide malgré un plaisir partagé. C’est beau les rencontres…
Pourtant je ne regrette pas cette énergie que je leur offre chaque fois avec sincérité, seulement voilà, le clown est fatigué. Au fond, à quoi ça sert cette mise en scène? Qu’est ce que je fais encore là?
Le boomerang que je me suis pris derrière la nuque récemment revient de loin, avec une rare violence, il m’a arraché à mon quotidien. Si j’ai toujours su que ma déception serait à la hauteur de mon absence ce choix, je n’ai pas réussi à bifurquer à temps. Pas facile de s’échapper, tailler la route. On trouve des arrangements (atelier théâtre, chant, engagement syndical…) et puis donner la main à ses enfants, les embrasser le soir ça prend du temps…
Cette handicapante et perverse névralgie coraco-brachiale qui me cloue chez moi depuis bientôt deux mois m’offre douleur et temps libre…
Quelle aubaine! Une triple hernie discale pour réfléchir le long du front de seine, aller chercher Armand à l’école pour partager la lumière de fin d’après-midi et faire une promenade à l’allée aux cygnes, écrire, et puis j’oubliais, emportée par mon élan dynamico-lyrique :
– dormir pour moins souffrir,
– pleurer, bouffer des médicaments,
– rapetisser,
– mais aussi se laver de cette salade indigeste que je m’inflige depuis tant d’années…
Je remercie mes articulations d’avoir permis à mon foie encombré d’entreprendre ce jeûne salvateur, et même si je replonge, rien ne sera comme avant ! »
C’est cet épisode personnel qui entre autre, m’a donné envie d’œuvrer à l’amélioration de la Qualité de Vie au Travail en entreprise.
Isabelle HORNECKER - Coach (Île-de-France)
20/05/14 à 22h46 - Répondre
Que faire après un burn-out : enfin des pistes !
Ce « Guide du routard » dans le pays de la Résilience s’adresse autant aux personnes ayant vécu un burn-out qu’aux professionnels intervenants dans l’accompagnement des victimes de ce mal du siècle.
Basé sur des fondements théoriques solides, l’ouvrage de Sabine Bataille n’en est pas moins pragmatique.
Un véritable travail de fond a été réalisé pour connaître à ce point les ingrédients qui mènent à la « chute dans le vide ». Les conseils et autres questionnements proposés pour en sortir sont de qualité.
Précédemment victime d’un burn-out, je me suis reconstruite grâce à cet ouvrage et à la mindfulness. Aujourd’hui coach en cours de certification, j’utilise ces mêmes ingrédients pour accompagner mes clients dans leur remontée sur la scène professionnelle.
Isabelle HORNECKER - Consultante (Grand-Est)
20/05/14 à 20h02 - Répondre
Après une vingtaine d’années de course contre la montre dans des services Ressources Humaines d’entreprises plus ou moins humaines, je me suis retrouvée brutalement happée en plein élan et clouée sur un lit d’hôpital pendant quelques mois. Diagnostic : épuisement professionnel. Quoi ? Moi ? J’ai tellement de choses à faire, je n’ai pas le temps…
Après cette « chute dans le vide », je me suis reconstruite, petit à petit, d’abord avec une formation à la méditation de pleine conscience (ou mindfulness) puis, dans un second temps, grâce au très qualitatif ouvrage de Sabine Bataille. Pragmatique, il m’a donné envie d’aller de l’avant, d’accepter ce qu’il s’est passé pour rebâtir les bases d’une nouvelle vie.
Aujourd’hui, je me reconnais dans le portrait de « l’artiste incompris ». En plein virage professionnel, je suis en train de travailler à mon chef d’œuvre… avec plaisir et sans m’épuiser !
Georges (Île-de-France)
18/05/14 à 22h46 - Répondre
A lire absolument.
A la fois pour les spécialistes du burnout et pour ceux qui ont eu la douleur de l’expérimenter. Je ne dis pas la malchance, car le burn-out représente l’occasion unique de remettre en cause toute son existence au moins une fois dans sa vie : ce qui ne me tue pas me rend plus fort.
L’auteur décrit de façon pragmatique les chemins de la reconstruction, et met l’accent sur le rôle central du temps, à la fois dans la survenue du burnout, et dans la période de « remontée » du monde des enfers…
Merci à cette remarquable sociologue qui fait du bien.
Un très bon compagnon lors de cette traversée du désert.
Enfin un livre qui traite des solutions post burn-out et pas uniquement des causes et des méthodes de prévention. J’ai personnellement eu un peu de mal avec les schémas présentés mais le texte est clair et les passages de storytelling permettent de s’identifier à ce que d’autres ont vécu.
Ce livre est remarquable de finesse et de compréhension de ce qu’ont vécu et vivent les personnes ayant traversé un burn-out. Il donne les clés pour que la personne se mette debout et en marche vers une vie réappropriée.
Pour avoir accompagné des personnes en reconstruction non seulement d’identité professionnelle mais plus profondément de ce qu’elles sont, je recommande l’ouvrage de Sabine Bataille aux professionnels de l’accompagnement qui y trouveront, outre des outils pertinents, des repères et points d’appui dans l’écoute de leurs clients pour les aider au mieux dans leur reconquête de leur autonomie.
Merci, Madame.
DOBOTI - Médecin Généraliste (Île-de-France)
01/05/14 à 22h52 - Répondre
A lire en urgence !
Après 30 ans d’exercice de la médecine, je constate depuis plusieurs années une augmentation vertigineuse des consultations au motif de ce que les patients appellent pudiquement « surcharge de travail » voire « harcèlement » pour les plus téméraires (ou… lucides).
Je m’imaginais -dernier curé de la république- avoir le triste monopole de ces confessions.
Eh bien non ! L’auteure a du vécu, de l’expérience et du savoir en la matière.
Dans un style riche sans être ampoulée, sur un rythme vif, armée de repères concis et néanmoins étayés, elle a su retranscrire avec brio cette souffrance au quotidien, en démonter le mécanisme, en rapporter les causes et surtout les conséquences dramatiques.
Mais cet état des lieux aurait pu se confiner dans un constat navrant s’il n’y avait pas à chaque chapitre une interaction avec le lecteur sous forme de Quiz : voilà ce que j’ai pu voir moi auteure, et vous où en êtes vous ? Faites le point !
Et c’est à mon sens le point fort de ce livre : on y trouve des outils de diagnostic précoce et de prévention bien en amont de la reconstruction elle-même.
Celle-ci est traitée bien-sûr. On trouve des recettes judicieuses… Pas miraculeuses ! Elles ont le mérite d’avoir été laborieusement recensées et d’être proposées. Mais comment reprocher à cet essai de ne pas être célestement salvateur lorsque, Ressources Humaines, managers, professionnels de santé, Services Sociaux… sont dépourvus devant ce fléau ?
Je conseille cette lecture non seulement à tous ceux qui sont dans le burn-out, mais aussi à ceux qui sont potentiellement en devenir d’y entrer ( et ne vous y trompez pas, de l’ingénieur senior à la guichetière débutante nous sommes tous concernés) et enfin à tous les intervenants extérieurs, témoins souvent impuissants… Chacun y trouvera des repères pertinents.
Marie Pierre Noguès Ledru - Journaliste l'Express (Île-de-France)
01/05/14 à 21h53 - Répondre
7 conseils pour se reconstruire après un burn-out
Comment se (re)prendre en main et poser ses limites après un burn-out ? Conseils pour ne pas retomber dans les mêmes travers qui vous ont conduit à l’épuisement.
1. Faire le deuil de ses performances passées
« Il y a un avant et un après le burn-out », affirme Sabine Bataille (1), coach et sociologue. Non, vous ne pourrez plus jamais reprendre avec la même énergie, les mêmes ambitions et obtenir la même reconnaissance qu’avant, tout simplement parce que c’est cet « avant » qui vous a conduit à l’épuisement. Ceux qui l’oublient ont de grands risques de rechuter dans les mois qui suivent la reprise du travail.
« Pour pouvoir se reconstruire, il faut prendre conscience du déséquilibre qui a conduit à la rupture. » Quelles sont les limites que j’ai dépassées ? Quels sont les signaux d’alarme que je n’ai pas su voir ? Il faut comprendre ce qui a dysfonctionné pour éviter que cela ne se reproduise.
2. Faire évoluer son poste
Impératif : ne pas retourner travailler exactement dans les mêmes conditions qu’avant. Avant de revenir dans l’entreprise, il est indispensable d’aller voir le manager ou le DRH pour obtenir un allégement de sa charge de travail.
« On peut demander de réduire le périmètre du poste, alléger les missions, déléguer certaines tâches, embaucher une personne supplémentaire, négocier un temps partiel ou quelques jours de télétravail, suggère Sabine Bataille. Il est nécessaire de changer de manière structurelle son poste car si rien ne bouge, les automatismes étant tenaces, il y a de grands risques de retomber dans les mêmes ornières. »
3. Se fixer ses propres limites…
C’est sans doute le plus difficile pour les personnes qui ont vécu un burn-out. Il va falloir apprendre à poser des bornes dans son travail et surtout les respecter. L’idée : ne plus le laisser envahir tout l’espace.
Ne plus répondre aux mails après une certaine heure, se fixer un nombre maximal de dossiers à traiter ou de rendez-vous à honorer… Mais aussi, s’obliger à sortir déjeuner, dormir suffisamment. « Parvenir à un équilibre de vie global est essentiel pour se reconstruire », observe Sabine Bataille.
4. … et les faire respecter par les autres
« Les victimes de burn out ont tendance à toujours faire passer les autres avant elles-mêmes, analyse Sabine Bataille. Il faut inverser les priorités et devenir, justement, sa propre priorité. » Cela suppose d’apprendre à dire non : « Je ne traiterai pas ce dossier pour demain car j’ai d’autres urgences. Ce n’est pas de la mauvaise volonté mais cela est impossible. » Vos collègues le comprendront si vous leur expliquez les raisons de votre refus.
Quant à votre manager, mettez-le devant la gestion des priorités : « Vous me demandez telle action pour demain, sachant que vous m’avez aussi demandé de boucler telle tâche. Laquelle souhaitez-vous me voir terminer pour demain ? » « Il s’agit de transférer sur l’autre de la pression que l’on prenait automatiquement sur soi », résume Sabine Bataille. L’enjeu est d’apprendre à ne plus culpabiliser de dire non et d’arrêter de porter le monde sur ses épaules.
5. Se fixer des objectifs intermédiaires
Pour ne pas courir après un but inatteignable, il s’agit de se fixer des objectifs intermédiaires qui, s’ils sont satisfaits, vous apporteront de la satisfaction. « J’ai envoyé 15 devis à mes prospects aujourd’hui, je peux être fier de moi. Certes, il m’en reste encore 5 à traiter, mais ceux-là ne sont pas urgents et je le ferai demain. »
Raisonner par paliers permet de voir la progression accomplie, au lieu de ne regarder que ce qui n’a pas encore été réalisé. « Il est important d’être bienveillant avec soi-même, de ne plus attendre la reconnaissance des autres mais de se fixer soi-même son propre niveau d’exigence », recommande Sabine Bataille. Raisonnable, bien sûr !
6. Prendre soin de soi
Savez-vous ce qui est bon pour vous ? Connaissez-vous vos besoins ? « Les victimes de burn-out ne sont plus en contact avec leurs besoins, car l’adrénaline qui les a fait tenir les empêchait aussi de souffrir », explique Sabine Bataille. Jusqu’à la rupture.
Pourtant – et les sportifs le savent bien – tout effort exige une phase de récupération. Il s’agit donc de repérer ce qui nous fait du bien en dehors du travail : activités sportive, artistique, vie sociale… et d’y consacrer du temps. Se ménager des espaces pour soi permet de recharger ses batteries.
7. Retrouver le sens de son travail
Le burn-out se traduit entre autres par une perte de plaisir au travail. Cette notion de plaisir est pourtant indispensable pour pouvoir tenir dans la durée. Quel sens donnez-vous à votre travail ? Quelles satisfactions vous apporte-t-il ? Quelles valeurs profondes y mettez-vous en œuvre ? Mais aussi : qu’apportez-vous à votre entreprise ?
Autant de questions fondamentales qui, si vous n’y trouvez aucune réponse positive, pourraient vous amener à vous interroger sur la pertinence de demeurer dans ce poste.
(1) Auteur de « Se reconstruire après un burn-out », Interéditions.
Pierre CHOCHETEUX - Coach
01/05/14 à 21h48 - Répondre
Si le burn-out est un syndrome d’épuisement par le travail bien connu j’ai beaucoup de demandes concernant la question du retour à la santé : « Dois je consulter un médecin généraliste ou un psychiatre ? Me faut-il un arrêt maladie, comme me le conseille un ami proche? Redeviendrais-je de nouveau « normal » un jour ?
Pour lutter contre le burn-out et se reconstruire, il est souvent nécessaire de s’arrêter durant plusieurs mois et de solliciter l’aide de son entourage, de son médecin traitant, d’un coach ou d’un psychothérapeute et de faire un véritable travail sur soi.
Je vous propose d’écouter cette émission de France Info qui explique que certaines personnes sont plus exposées que d’autres au risque du burn-out.
Je vous recommande la lecture de l’ouvrage de Sabine Bataille » Se reconstruire après un burn-out ou Les chemins de la résilience professionnelle » chez InterEdition.
Elle vous propose ici un guide qui vous permettra de trouver les idées clés pour sortir du burn-out.
Un grand MERCI à l’auditeur de l’émission de France Culture « Sur les Docks » qui a conseillé le magnifique ouvrage de Sabine Bataille « Se reconstruire après un burn-out ».
Je vous le recommande aussi. Je viens de le dévorer en 2 jours.
Ce livre est pour moi un véritable outil de réparation et de reconstruction. J’ai trouvé des clés pour me remettre debout, pleine d’enthousiasme pour aller de l’avant.
Enseignante en lycée, je tente de me remettre d’un épuisement professionnel. Le chemin est long et le silence de mon Institution est bien trop lourd pour moi.
J’invite tous les DRH de la fonction publique, mais du privé aussi… à s’emparer de cet ouvrage, sans modération !!!
Tancrède Blondé - Journaliste
01/05/14 à 21h50 - Répondre
Un excès de travail peut conduire certains membres de l’entreprise au burn-out. Heureusement, il est toujours possible de se reconstruire.
Le burn-out peut aussi se soigner.
Remonter la pente. Malgré son caractère exceptionnel, le burn-out peut toucher n’importe quel membre de l’entreprise.
Pire, d’après Sabine Bataille, consultante RH, sociologue et spécialiste de la reconstruction après un burn-out, ce sont généralement les collaborateurs les plus actifs qui tombent les premiers dans la spirale du burn-out. En clair, les meilleurs d’entre nous.
Pourquoi la superbe machine décide-t-elle de s’arrêter ?
« C’est le principe de la goutte d’eau. Avec l’accumulation de la fatigue, un petit événement peut faire basculer la personne », explique Sabine Bataille : un rendez-vous raté, un objectif manqué, sa petite fille qui pleure dans ses bras. Tout ça, alors que la personne s’imagine au top de sa performance. Résultat, elle n’arrive plus à rien. Pour son bien, il faut qu’elle se retire de l’entreprise.
Un moment évidemment très difficile à vivre. Cela est vécu comme « un chagrin d’honneur », selon les mots de Sabine Bataille.
Cependant, le salarié ou l’associé en sortie de piste ne peut reprendre sa vie normalement, sans une coupure bénéfique.
Quelles sont alors les étapes de la reconstruction après un burn-out ?
1 Dormir, se reposer.
Repos absolu. Sans cela, le retour en entreprise ne sera jamais envisageable. «Au minimum, cela dure 3 semaines», précise Sabine Bataille. 3 semaines pendant lesquels, le collaborateur en burn-out met en jachère son esprit et son corps. Le collaborateur en question en profitera également pour renouer une vie sociale, familiale.
Une phase qui peut cependant être très douloureuse à vivre. «Malheureusement, cela peut déclencher des angoisses», explique la spécialiste du burn-out.
2 Être accompagné de spécialistes
Là, vous avez carte blanche. Que ce soit, un médecin généraliste, psychiatre, psychologue, coach, ils pourront tous vous aider à remonter la nasse dans laquelle vous avez plongé. Encore faut-il l’accepter. « Mais non, j’en ai pas besoin. Je suis juste fatigué. Encore une semaine et c’est bon ». Oui bon, sauf que ça ne marche pas comme ça.
Pour être sûr ou presque de ne pas retomber dans ses travers, il est nécessaire que la personne suive une thérapie brève (entre deux et six mois tout de même). « La personne va faire un travail sur le comportement », explique la sociologue. Autrement dit, « comment elle va supporter le conflit, l’autorité, la hiérarchie dans l’entreprise. Les thérapies longues travaillent, elles, davantage sur la santé mentale du patient.
3 Reconquérir son identité personnelle
À force de bûcher, les personnes en oublient la vie qu’elles ont à côté : femme, mari, famille, amis. Ce n’est pas qu’elles ne veulent pas les voir, mais elles n’ont tout simplement “pas le temps”. Triste à dire, mais il n’existe pas d’échappatoire.
En période de reconstruction après un burn-out, la personne va devoir “reconstruire son identité”, parentale, familiale et sociale. Autrement dit, réintégrer le fait qu’il ou elle existe pour autre chose que le travail. Un travail mental qui ne se fait pas tout seul.
4 Prendre soin de son corps
Après un burn-out, il est nécessaire de se reconnecter avec son corps. Eh oui, à force d’être dans la performance, ils en oublient de faire respirer leur organisme. “Ils font du sport, se font faire des massages, prennent des cures de sommeil”. Sabine Bataille prévient même : « ils peuvent faire des siestes matin et soir ».
5 Se projeter à nouveau dans le milieu professionnel
Le corps et le mental soignés, il est temps de se projeter à nouveau sur une vie professionnelle. Pas facile. D’autant qu’entre temps, les ambitions de carrière ont sûrement évolué. « Beaucoup de personnes se mettent en 4/5ème », explique d’ailleurs Sabine Bataille. D’après son échantillon de cadres avec qui elle a travaillé, « un tiers aménage ses conditions de travail ».
L‘envie de revenir en entreprise peut revenir naturellement, « comme une envie de ressortir de cette bulle de protection ». Les autres auront besoin de l’avis d’un médecin pour se persuader qu’il est temps de reprendre le chemin de l’entreprise.
Attention cependant à ne pas à revivre les mêmes excès. Comme le rappelle la consultante RH, « un tiers des personnes qui reviennent après un burn-out retombe dans les mêmes pièges ».
Très bon guide pour une reconstruction et pour savoir où l’on en est.
Surtout pour les burn-out professionnels.
Ce que je n’ai pas eu car oui on peut avoir un burn-out dans d’autres contextes mais permet de très bien comprendre les mécanismes en jeu dans le corps. A recommander !
Le livre à acheter pour sortir du burn-out. Il m’a beaucoup aidé.
C’est un peu personnel mais je dois le dire, ce livre m’a aidé à sortir de mon burn-out. Il y a eu d’autres facteurs qui ont aidé mais ce livre permet de comprendre en profondeur le problème , ses causes et surtout d’entrevoir les solutions. Je le garde pour pouvoir le prêter à mes amis lorsque je les sens approcher un peu trop près du burn-out. Merci à Sabine Bataille. Je dois beaucoup à son travail.
Très bon livre.
J’ai encore la moitié du livre à lire mais il explique très bien les symptôme et réactions que l’on a quand on est en BO.
Je recommande ce livre.
Bon pendant un burn-out.
Suite à un burnout, j’ai commandé ce livre. Il est très bien fait et peut vraiment aider à la reconstruction.
Voilà un ouvrage que je recommande chaudement à celles et ceux qui comme moi passent ou sont passés par la case « burn-out ». Il m’a permis de trouver des clés pour avancer dans ma reconstruction car il s’agit bien d’une remise à zéro de tous les compteurs, il faut tout rebâtir. Arrivant au bout de la démarche, il m’a permis de me rassurer grâce à des repères valables dans ce nouveau regard que je porte sur la vie, à fixer des limites, des zones d’alerte/alarme pour que ça ne m’arrive plus. Il m’a aussi apaisée en me faisant comprendre combien la peur toujours ressentie bientôt un an après est normale et qu’elle est même nécessaire, que ce n’est pas une faille mais une force qui me permettra de ne pas retomber dans le piège. Si désagréable qu’elle soit, la peur est finalement peut-être ma meilleure amie, c’est elle qui me donne le courage de trouver des solutions pour que les craintes ne deviennent pas réalité.
Toutes les étapes ne sont pas faciles à franchir, mais elles varient selon chacun et ce livre nous aide à déculpabiliser, à prendre le temps qui est nécessaire à l’acceptation, la remise en question et la remise en selle.
Je remercie sincèrement l’auteur pour ce livre on ne peut plus sérieux et on ne peut plus efficace. Et maintenant ? Sur la route du bonheur… J’ai l’impression d’avoir perdu 25 ans et de me retrouver jeune adulte avec la vie devant moi, si ce n’est que cette fois, j’ai le bénéfice de l’expérience, lucide, je ne referai pas les mêmes erreurs. Ce sont mes bases qui ont été remises en question : ce n’est désormais pour moi plus le temps qui compte, mais la manière.
Un livre qui aide à comprendre, se situer… Rassurant, profond et de qualité c’est un ouvrage qui est abordable, simple et très humain. La modélisation d’un accident de parcours de vie et une méthodologie qui aide au retour durable à la vie sociale, professionnelle. Une aide pratique à la résilience. Merci…
A lire après un vrai burn-out.
Après diagnostic posé et prise de conscience…. Il faut positiver, avec ce livre on se sent encore plus reconnu. Pour ce qui veulent comprendre le pourquoi du comment.
Du vécu.
Un peu de dilution et de répétitions mais dans l’ensemble c’est plein de bon sens ; on en retient : « secouez-vous »…
Récit- témoignage de mon épuisement professionnel survenu en 2002 sous forme de Troubles Musculo Squelettiques aigus. Je travaillais alors dans la formation professionnelle pour une grande entreprise de Transport, peu au fait à l’époque du lien entre santé physique et charge mentale. Les connaissances sur les Risques Psychosociaux en France n’en étaient qu’à leur balbutiements…
« Depuis quelques mois l’extérieur m’est devenu difficile. Est-ce à voir avec les énormes efforts que je déploie pour faire semblant ?
Semblant de prendre ma voiture, d’avancer dans les embouteillages pour me convaincre que je crois encore à ce que je fais et dit dans mon métier de bonimenteur-formateur…
Dans cette entreprise où les jeunes sont désabusés, il me semble que je suis la seule à les écouter, les réconforter et pour cela je fais mon grand show et ça marche, ils repartent plus légers et moi de plus en plus vide malgré un plaisir partagé. C’est beau les rencontres…
Pourtant je ne regrette pas cette énergie que je leur offre chaque fois avec sincérité, seulement voilà, le clown est fatigué. Au fond, à quoi ça sert cette mise en scène? Qu’est ce que je fais encore là?
Le boomerang que je me suis pris derrière la nuque récemment revient de loin, avec une rare violence, il m’a arraché à mon quotidien. Si j’ai toujours su que ma déception serait à la hauteur de mon absence ce choix, je n’ai pas réussi à bifurquer à temps. Pas facile de s’échapper, tailler la route. On trouve des arrangements (atelier théâtre, chant, engagement syndical…) et puis donner la main à ses enfants, les embrasser le soir ça prend du temps…
Cette handicapante et perverse névralgie coraco-brachiale qui me cloue chez moi depuis bientôt deux mois m’offre douleur et temps libre…
Quelle aubaine! Une triple hernie discale pour réfléchir le long du front de seine, aller chercher Armand à l’école pour partager la lumière de fin d’après-midi et faire une promenade à l’allée aux cygnes, écrire, et puis j’oubliais, emportée par mon élan dynamico-lyrique :
– dormir pour moins souffrir,
– pleurer, bouffer des médicaments,
– rapetisser,
– mais aussi se laver de cette salade indigeste que je m’inflige depuis tant d’années…
Je remercie mes articulations d’avoir permis à mon foie encombré d’entreprendre ce jeûne salvateur, et même si je replonge, rien ne sera comme avant ! »
C’est cet épisode personnel qui entre autre, m’a donné envie d’œuvrer à l’amélioration de la Qualité de Vie au Travail en entreprise.
Que faire après un burn-out : enfin des pistes !
Ce « Guide du routard » dans le pays de la Résilience s’adresse autant aux personnes ayant vécu un burn-out qu’aux professionnels intervenants dans l’accompagnement des victimes de ce mal du siècle.
Basé sur des fondements théoriques solides, l’ouvrage de Sabine Bataille n’en est pas moins pragmatique.
Un véritable travail de fond a été réalisé pour connaître à ce point les ingrédients qui mènent à la « chute dans le vide ». Les conseils et autres questionnements proposés pour en sortir sont de qualité.
Précédemment victime d’un burn-out, je me suis reconstruite grâce à cet ouvrage et à la mindfulness. Aujourd’hui coach en cours de certification, j’utilise ces mêmes ingrédients pour accompagner mes clients dans leur remontée sur la scène professionnelle.
Après une vingtaine d’années de course contre la montre dans des services Ressources Humaines d’entreprises plus ou moins humaines, je me suis retrouvée brutalement happée en plein élan et clouée sur un lit d’hôpital pendant quelques mois. Diagnostic : épuisement professionnel. Quoi ? Moi ? J’ai tellement de choses à faire, je n’ai pas le temps…
Après cette « chute dans le vide », je me suis reconstruite, petit à petit, d’abord avec une formation à la méditation de pleine conscience (ou mindfulness) puis, dans un second temps, grâce au très qualitatif ouvrage de Sabine Bataille. Pragmatique, il m’a donné envie d’aller de l’avant, d’accepter ce qu’il s’est passé pour rebâtir les bases d’une nouvelle vie.
Aujourd’hui, je me reconnais dans le portrait de « l’artiste incompris ». En plein virage professionnel, je suis en train de travailler à mon chef d’œuvre… avec plaisir et sans m’épuiser !
A lire absolument.
A la fois pour les spécialistes du burnout et pour ceux qui ont eu la douleur de l’expérimenter. Je ne dis pas la malchance, car le burn-out représente l’occasion unique de remettre en cause toute son existence au moins une fois dans sa vie : ce qui ne me tue pas me rend plus fort.
L’auteur décrit de façon pragmatique les chemins de la reconstruction, et met l’accent sur le rôle central du temps, à la fois dans la survenue du burnout, et dans la période de « remontée » du monde des enfers…
Merci à cette remarquable sociologue qui fait du bien.
Un très bon compagnon lors de cette traversée du désert.
Enfin un livre qui traite des solutions post burn-out et pas uniquement des causes et des méthodes de prévention. J’ai personnellement eu un peu de mal avec les schémas présentés mais le texte est clair et les passages de storytelling permettent de s’identifier à ce que d’autres ont vécu.
Un sujet sérieux traité avec finesse.
Ce livre est remarquable de finesse et de compréhension de ce qu’ont vécu et vivent les personnes ayant traversé un burn-out. Il donne les clés pour que la personne se mette debout et en marche vers une vie réappropriée.
Pour avoir accompagné des personnes en reconstruction non seulement d’identité professionnelle mais plus profondément de ce qu’elles sont, je recommande l’ouvrage de Sabine Bataille aux professionnels de l’accompagnement qui y trouveront, outre des outils pertinents, des repères et points d’appui dans l’écoute de leurs clients pour les aider au mieux dans leur reconquête de leur autonomie.
Merci, Madame.
A lire en urgence !
Après 30 ans d’exercice de la médecine, je constate depuis plusieurs années une augmentation vertigineuse des consultations au motif de ce que les patients appellent pudiquement « surcharge de travail » voire « harcèlement » pour les plus téméraires (ou… lucides).
Je m’imaginais -dernier curé de la république- avoir le triste monopole de ces confessions.
Eh bien non ! L’auteure a du vécu, de l’expérience et du savoir en la matière.
Dans un style riche sans être ampoulée, sur un rythme vif, armée de repères concis et néanmoins étayés, elle a su retranscrire avec brio cette souffrance au quotidien, en démonter le mécanisme, en rapporter les causes et surtout les conséquences dramatiques.
Mais cet état des lieux aurait pu se confiner dans un constat navrant s’il n’y avait pas à chaque chapitre une interaction avec le lecteur sous forme de Quiz : voilà ce que j’ai pu voir moi auteure, et vous où en êtes vous ? Faites le point !
Et c’est à mon sens le point fort de ce livre : on y trouve des outils de diagnostic précoce et de prévention bien en amont de la reconstruction elle-même.
Celle-ci est traitée bien-sûr. On trouve des recettes judicieuses… Pas miraculeuses ! Elles ont le mérite d’avoir été laborieusement recensées et d’être proposées. Mais comment reprocher à cet essai de ne pas être célestement salvateur lorsque, Ressources Humaines, managers, professionnels de santé, Services Sociaux… sont dépourvus devant ce fléau ?
Je conseille cette lecture non seulement à tous ceux qui sont dans le burn-out, mais aussi à ceux qui sont potentiellement en devenir d’y entrer ( et ne vous y trompez pas, de l’ingénieur senior à la guichetière débutante nous sommes tous concernés) et enfin à tous les intervenants extérieurs, témoins souvent impuissants… Chacun y trouvera des repères pertinents.
7 conseils pour se reconstruire après un burn-out
Comment se (re)prendre en main et poser ses limites après un burn-out ? Conseils pour ne pas retomber dans les mêmes travers qui vous ont conduit à l’épuisement.
1. Faire le deuil de ses performances passées
« Il y a un avant et un après le burn-out », affirme Sabine Bataille (1), coach et sociologue. Non, vous ne pourrez plus jamais reprendre avec la même énergie, les mêmes ambitions et obtenir la même reconnaissance qu’avant, tout simplement parce que c’est cet « avant » qui vous a conduit à l’épuisement. Ceux qui l’oublient ont de grands risques de rechuter dans les mois qui suivent la reprise du travail.
« Pour pouvoir se reconstruire, il faut prendre conscience du déséquilibre qui a conduit à la rupture. » Quelles sont les limites que j’ai dépassées ? Quels sont les signaux d’alarme que je n’ai pas su voir ? Il faut comprendre ce qui a dysfonctionné pour éviter que cela ne se reproduise.
2. Faire évoluer son poste
Impératif : ne pas retourner travailler exactement dans les mêmes conditions qu’avant. Avant de revenir dans l’entreprise, il est indispensable d’aller voir le manager ou le DRH pour obtenir un allégement de sa charge de travail.
« On peut demander de réduire le périmètre du poste, alléger les missions, déléguer certaines tâches, embaucher une personne supplémentaire, négocier un temps partiel ou quelques jours de télétravail, suggère Sabine Bataille. Il est nécessaire de changer de manière structurelle son poste car si rien ne bouge, les automatismes étant tenaces, il y a de grands risques de retomber dans les mêmes ornières. »
3. Se fixer ses propres limites…
C’est sans doute le plus difficile pour les personnes qui ont vécu un burn-out. Il va falloir apprendre à poser des bornes dans son travail et surtout les respecter. L’idée : ne plus le laisser envahir tout l’espace.
Ne plus répondre aux mails après une certaine heure, se fixer un nombre maximal de dossiers à traiter ou de rendez-vous à honorer… Mais aussi, s’obliger à sortir déjeuner, dormir suffisamment. « Parvenir à un équilibre de vie global est essentiel pour se reconstruire », observe Sabine Bataille.
4. … et les faire respecter par les autres
« Les victimes de burn out ont tendance à toujours faire passer les autres avant elles-mêmes, analyse Sabine Bataille. Il faut inverser les priorités et devenir, justement, sa propre priorité. » Cela suppose d’apprendre à dire non : « Je ne traiterai pas ce dossier pour demain car j’ai d’autres urgences. Ce n’est pas de la mauvaise volonté mais cela est impossible. » Vos collègues le comprendront si vous leur expliquez les raisons de votre refus.
Quant à votre manager, mettez-le devant la gestion des priorités : « Vous me demandez telle action pour demain, sachant que vous m’avez aussi demandé de boucler telle tâche. Laquelle souhaitez-vous me voir terminer pour demain ? » « Il s’agit de transférer sur l’autre de la pression que l’on prenait automatiquement sur soi », résume Sabine Bataille. L’enjeu est d’apprendre à ne plus culpabiliser de dire non et d’arrêter de porter le monde sur ses épaules.
5. Se fixer des objectifs intermédiaires
Pour ne pas courir après un but inatteignable, il s’agit de se fixer des objectifs intermédiaires qui, s’ils sont satisfaits, vous apporteront de la satisfaction. « J’ai envoyé 15 devis à mes prospects aujourd’hui, je peux être fier de moi. Certes, il m’en reste encore 5 à traiter, mais ceux-là ne sont pas urgents et je le ferai demain. »
Raisonner par paliers permet de voir la progression accomplie, au lieu de ne regarder que ce qui n’a pas encore été réalisé. « Il est important d’être bienveillant avec soi-même, de ne plus attendre la reconnaissance des autres mais de se fixer soi-même son propre niveau d’exigence », recommande Sabine Bataille. Raisonnable, bien sûr !
6. Prendre soin de soi
Savez-vous ce qui est bon pour vous ? Connaissez-vous vos besoins ? « Les victimes de burn-out ne sont plus en contact avec leurs besoins, car l’adrénaline qui les a fait tenir les empêchait aussi de souffrir », explique Sabine Bataille. Jusqu’à la rupture.
Pourtant – et les sportifs le savent bien – tout effort exige une phase de récupération. Il s’agit donc de repérer ce qui nous fait du bien en dehors du travail : activités sportive, artistique, vie sociale… et d’y consacrer du temps. Se ménager des espaces pour soi permet de recharger ses batteries.
7. Retrouver le sens de son travail
Le burn-out se traduit entre autres par une perte de plaisir au travail. Cette notion de plaisir est pourtant indispensable pour pouvoir tenir dans la durée. Quel sens donnez-vous à votre travail ? Quelles satisfactions vous apporte-t-il ? Quelles valeurs profondes y mettez-vous en œuvre ? Mais aussi : qu’apportez-vous à votre entreprise ?
Autant de questions fondamentales qui, si vous n’y trouvez aucune réponse positive, pourraient vous amener à vous interroger sur la pertinence de demeurer dans ce poste.
(1) Auteur de « Se reconstruire après un burn-out », Interéditions.
Si le burn-out est un syndrome d’épuisement par le travail bien connu j’ai beaucoup de demandes concernant la question du retour à la santé : « Dois je consulter un médecin généraliste ou un psychiatre ? Me faut-il un arrêt maladie, comme me le conseille un ami proche? Redeviendrais-je de nouveau « normal » un jour ?
Pour lutter contre le burn-out et se reconstruire, il est souvent nécessaire de s’arrêter durant plusieurs mois et de solliciter l’aide de son entourage, de son médecin traitant, d’un coach ou d’un psychothérapeute et de faire un véritable travail sur soi.
Je vous propose d’écouter cette émission de France Info qui explique que certaines personnes sont plus exposées que d’autres au risque du burn-out.
Je vous recommande la lecture de l’ouvrage de Sabine Bataille » Se reconstruire après un burn-out ou Les chemins de la résilience professionnelle » chez InterEdition.
Elle vous propose ici un guide qui vous permettra de trouver les idées clés pour sortir du burn-out.
Un grand MERCI à l’auditeur de l’émission de France Culture « Sur les Docks » qui a conseillé le magnifique ouvrage de Sabine Bataille « Se reconstruire après un burn-out ».
Je vous le recommande aussi. Je viens de le dévorer en 2 jours.
Ce livre est pour moi un véritable outil de réparation et de reconstruction. J’ai trouvé des clés pour me remettre debout, pleine d’enthousiasme pour aller de l’avant.
Enseignante en lycée, je tente de me remettre d’un épuisement professionnel. Le chemin est long et le silence de mon Institution est bien trop lourd pour moi.
J’invite tous les DRH de la fonction publique, mais du privé aussi… à s’emparer de cet ouvrage, sans modération !!!
Un excès de travail peut conduire certains membres de l’entreprise au burn-out. Heureusement, il est toujours possible de se reconstruire.
Le burn-out peut aussi se soigner.
Remonter la pente. Malgré son caractère exceptionnel, le burn-out peut toucher n’importe quel membre de l’entreprise.
Pire, d’après Sabine Bataille, consultante RH, sociologue et spécialiste de la reconstruction après un burn-out, ce sont généralement les collaborateurs les plus actifs qui tombent les premiers dans la spirale du burn-out. En clair, les meilleurs d’entre nous.
Pourquoi la superbe machine décide-t-elle de s’arrêter ?
« C’est le principe de la goutte d’eau. Avec l’accumulation de la fatigue, un petit événement peut faire basculer la personne », explique Sabine Bataille : un rendez-vous raté, un objectif manqué, sa petite fille qui pleure dans ses bras. Tout ça, alors que la personne s’imagine au top de sa performance. Résultat, elle n’arrive plus à rien. Pour son bien, il faut qu’elle se retire de l’entreprise.
Un moment évidemment très difficile à vivre. Cela est vécu comme « un chagrin d’honneur », selon les mots de Sabine Bataille.
Cependant, le salarié ou l’associé en sortie de piste ne peut reprendre sa vie normalement, sans une coupure bénéfique.
Quelles sont alors les étapes de la reconstruction après un burn-out ?
1 Dormir, se reposer.
Repos absolu. Sans cela, le retour en entreprise ne sera jamais envisageable. «Au minimum, cela dure 3 semaines», précise Sabine Bataille. 3 semaines pendant lesquels, le collaborateur en burn-out met en jachère son esprit et son corps. Le collaborateur en question en profitera également pour renouer une vie sociale, familiale.
Une phase qui peut cependant être très douloureuse à vivre. «Malheureusement, cela peut déclencher des angoisses», explique la spécialiste du burn-out.
2 Être accompagné de spécialistes
Là, vous avez carte blanche. Que ce soit, un médecin généraliste, psychiatre, psychologue, coach, ils pourront tous vous aider à remonter la nasse dans laquelle vous avez plongé. Encore faut-il l’accepter. « Mais non, j’en ai pas besoin. Je suis juste fatigué. Encore une semaine et c’est bon ». Oui bon, sauf que ça ne marche pas comme ça.
Pour être sûr ou presque de ne pas retomber dans ses travers, il est nécessaire que la personne suive une thérapie brève (entre deux et six mois tout de même). « La personne va faire un travail sur le comportement », explique la sociologue. Autrement dit, « comment elle va supporter le conflit, l’autorité, la hiérarchie dans l’entreprise. Les thérapies longues travaillent, elles, davantage sur la santé mentale du patient.
3 Reconquérir son identité personnelle
À force de bûcher, les personnes en oublient la vie qu’elles ont à côté : femme, mari, famille, amis. Ce n’est pas qu’elles ne veulent pas les voir, mais elles n’ont tout simplement “pas le temps”. Triste à dire, mais il n’existe pas d’échappatoire.
En période de reconstruction après un burn-out, la personne va devoir “reconstruire son identité”, parentale, familiale et sociale. Autrement dit, réintégrer le fait qu’il ou elle existe pour autre chose que le travail. Un travail mental qui ne se fait pas tout seul.
4 Prendre soin de son corps
Après un burn-out, il est nécessaire de se reconnecter avec son corps. Eh oui, à force d’être dans la performance, ils en oublient de faire respirer leur organisme. “Ils font du sport, se font faire des massages, prennent des cures de sommeil”. Sabine Bataille prévient même : « ils peuvent faire des siestes matin et soir ».
5 Se projeter à nouveau dans le milieu professionnel
Le corps et le mental soignés, il est temps de se projeter à nouveau sur une vie professionnelle. Pas facile. D’autant qu’entre temps, les ambitions de carrière ont sûrement évolué. « Beaucoup de personnes se mettent en 4/5ème », explique d’ailleurs Sabine Bataille. D’après son échantillon de cadres avec qui elle a travaillé, « un tiers aménage ses conditions de travail ».
L‘envie de revenir en entreprise peut revenir naturellement, « comme une envie de ressortir de cette bulle de protection ». Les autres auront besoin de l’avis d’un médecin pour se persuader qu’il est temps de reprendre le chemin de l’entreprise.
Attention cependant à ne pas à revivre les mêmes excès. Comme le rappelle la consultante RH, « un tiers des personnes qui reviennent après un burn-out retombe dans les mêmes pièges ».