Vous vous posez des questions sur le burn-out et l’après burn-out ? Des spécialistes sont à votre écoute lors de nos permanences téléphoniques.
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Ducoté - Enseignante (Bourgogne-Franche-Comté)
18/06/23 à 22h52 - Répondre
Grâce à Christine et au travail de réflexion qu’elle m’a aidé à faire, j’ai pu reprendre le travail après 4 mois d’arrêt. J’accepte de dire que j’ai fait un burn out, mot qui décrit vraiment ce qui s’est passé en moi.
Je sais maintenant ce que je ne veux plus.. Le travail n’est plus la priorité.. Une nouvelle vie commence pour moi
Un grand merci à Christine et aux personnes qui m’ont aidée.
Thomas (Bourgogne-Franche-Comté)
27/06/22 à 12h11 - Répondre
Janvier 2021 : mon corps dit stop. Trop de pression au travail depuis plusieurs mois. Du jour au lendemain, je me retrouve complètement à plat, sans énergie. Heureusement, très vite, j’ai eu la chance de me faire accompagner par Christine Dautin, consultante sur Dijon. Son écoute, sa bienveillance, son expérience et sa grande générosité associés à la méthode RPBO m’ont permis de comprendre pourquoi j’avais fait ce burn-out et de le surmonter. Je recommande vraiment son accompagnement : je n’aurais jamais pu m’en sortir seul. Petit à petit, ce burn-out devient un mal pour un bien. On apprend beaucoup de choses sur soi, à dire non et à lâcher-prise. Aujourd’hui, même si tout n’est pas encore tout à fait stabilisé, je me sens plus serein. Pour moi, cela aura duré 1 an et demi mais aujourd’hui j’ai quitté mon poste, je me sens prêt à rebondir et à reprendre un travail qui me correspond mieux dans un autre environnement.
BEATRICE - assistante Commerciale (Auvergne-Rhône-Alpes)
03/06/22 à 17h53 - Répondre
Pour moi la vie était simple et tracée ; Faire ses études, avoir un mari, des enfants, une maison et travailler…Mais je n’aurais jamais imaginé qu’un jour, non jamais que le travail m’amènerait au burn out.. oh non jamais.. j’ai toujours été une fille sage, a écouter et faire les choses comme il fallait le faire et pour moi travailler, voulait dire » bien » travailler. .
J’ai changé plusieurs fois d’entreprises, c’est la vie qui en a décidé ainsi, mais ma chute allait commencer quand je me suis fait harceler par le PDG d’une sté d’informatique, j’avais 35 ans.. cela a duré 3 ans mais je me suis accrochée car j’avais besoin de ramener un salaire a la maison. J’ai été sauvé par la DRH qui m’a aidé à partir.
car oui j’ai oublié de vous dire.. je suis timide et effacée et pour moi on doit respect et écoute à son supérieur. .. Je suis rigoureuse et perfectionniste et je donne tout dans mon travail…
et puis je suis rentrée dans ma boite actuelle, au début tout allait bien puis il y a eu un nouveau responsable a mon service… et ce responsable m’a détruite a petit feu, petit a petit.. réflexions, autorités, charge de travail toujours plus conséquente, et moi je ne pouvais pas lui dire non, c’était ma supérieure et je trouvais valorisant que l’on me donne plus de taches a traiter, c’était une valorisation d’un travail bien fait et apprécié de mes collègues… cela a duré 3 ans ou je me suis accrochée, a faire des journées a rallonge qui se suivent sans pause et a devoir aller vite pour ne pas prendre trop de retard.. Je voyais bien que j’étais fatiguée, que mon cerveau ne suivait plus car trop de données, que je commençais a perdre l’envie, le gout.. Mais je ne voyais pas de solutions donc je ne disais rien..
et puis un jour mon corps m’a lâché.. debut d’un arret maladie et de traitements.. cette chute était pour moi un tsunami car j’avais mon foyer a gérer, non je ne pouvais pas etre malade, pas maintenant et de plus m’absenter et laisser mes dossiers a mes collègues, pas possible…Mais je n’ai pas eu le choix car je n’arrivais plus a me lever de mon lit…Ce burn out, oui on brule de partout. tout est cramé, le corps intérieur et extérieur et le cerveau..j’ai perdu du poids et je n’avais plus gout a rien, j’etais un zombie.. malgré tout je voulais et devais m’en sortir pour moi et mes filles.. Au bout de 4 mois d arret maladie, je suis retournée travailler dans la meme entreprise, au meme poste, j’en avais envie car il y avait eu un changement de responsable. J’ai repris en mi temps therapeutique puis en temps partiel a 90% mais au bout de 3 mois, et malgré des signes de fatigue, j’ai rechuté, car c’etait encore trop pour moi… cela date de fin de l’année dernière et a ce jour je suis toujours en arret maladie. Une rechute, revivre les mêmes cauchemars avec ce cerveau qui tourne et tourne sans arret et nous empêche de nous reposer et de dormir. Dormir pour ne plus penser mais impossible. Et de nouveau des traitements chimiques pour calmer tout cela et reprendre gout a la vie…car mon mari au travail, je devais gérer une nouvelle fois mon foyer.
A ce jour, je vais mieux mais quand est ce que je serai guérie? Le serais- je un jour? Quelle vie professionnelle maintenant et quand? Ce burn out est une grosse merde..il me reste encore un long chemin, je pleure encore, je serai traumatisée a vie par cette maladie.. Je pense a tous ceux qui vivent cela, accrochez-vous et entourez-vous de professionnels et de votre famille qui seront vous guider et vous épauler. Je suis accompagnée depuis debut Janvier par Béatrice du parcours RPBO. Un grand merci a elle pour son aide et son soutien. Un grand merci a ceux qui m’entourent et a leur écoute et soutien face a cette maladie encore peu connue.. il faut arriver a mieux s’ecouter et a dire NON quand on sent que nos limites sont atteintes. Le boulot doit rester un boulot, le boulot n’a pas a nous foutre en l’air.. non personne, rien car la vie vaut d’etre vécue.
En situation d’épuisement professionnel depuis plusieurs mois, je commence à reconstruire et à faire mon deuil de mon travail (que je n’ai pas encore officiellement quitté).
Je suis suivi par une psychologue spécialiste de la souffrance du travail et un médecin du travail qui m’a parlé de ce réseau RPBO il y a quelques jours. Merci à elle, car c’est très intéressant de voir que l’on est pas seul, les témoignages sont enrichissants, ceux les plus positifs comme ceux qui le sont moins.
Cela m’a permis de découvrir le livre sur la reconstruction de Sabine Bataille, qui permet de structurer et de donner des pistes pour bien consolider la suite. Je ne suis pas encore en situation de reprise du travail, mais je l’envisage sans pression, dans un autre environnement. Je vais par ailleurs commencer un bilan de compétences.
Je reprends goût à des loisirs, notamment la lecture qui est redevenue possible pour moi, j’ai parcouru plusieurs livres, des histoires de burn-out dernièrement, cela me nourrit. Aucun n’est parfait et ne correspond à mon cas, mais j’y pioche des astuces et des points à mettre en place.
Dernier en date lu ce week-end que j’ai aimé et que je recommande : Burny, brûlé mais pas grillé.
Bon courage à tous, je suis persuadé que le meilleur est à venir (en tout cas, ça ne pouvait pas continuer comme cela dans mon cas…).
Rems (Hauts-de-France)
04/05/22 à 15h48 - Répondre
Bonjour,
Burn out en décembre 2019, j’étais complètement finis, physiquement, psychiquement. J’ai perdu mon couple, mes enfants, ma famille, mes amis, ma maison, ma santé physique et mentale, j’ai quitté mon travail. J’ai fais le tour des psychiatres, psychologues TCC ou non, thérapeutes, méditation, affirmation positives, coaching et développement personnel, hypnose. Le résultat après deux ans et demis est quasiment le même. Crise d’angoisse quotidienne, phobie sociale, perte de mémoire, difficultés de concentration, trouble du sommeil, Etats dépressif. C’est une lutte quotidienne pour ne pas sombrer.
serme - infirmiere (Auvergne-Rhône-Alpes)
29/04/22 à 19h29 - Répondre
Bonjour,
Le 6 octobre 2020, il est 6h45 et je suis dans l’incapacité de me lever. Mon corps vient de me lâcher.
Puis se sera casi 2 mois alitée sans avoir la force de sortir de ma chambre , à regarder à travers ma fenêtre les feuilles des arbres bouger. Mon cerveau est a plat, et la moindre sollicitation prend des ampleur démesuré.
Je vais rester en arrêt 9 mois, un temps indispensable et necessaire pour pouvoir ressortir, aller dans la nature, se nourrir de calme et de solitude.
J’ai repris dons mon travail sur un poste différent , à mi temps thérapeutique, mais je suis restée dans le même service, n’ayant pas l’énergie d’aller voir ailleurs. (Ce qui m’a permis de voir qu’il a fallu 3 personnes pour me remplacer!).
Cela fait un an que je suis à 50% et le mois je passe à 60%.
J’envisage de quitter prochainement établissement ou je suis, mais c’est encore un peu tôt,
Je me suis faite accompagner pendant 1 an par un thérapeute.
Aujourd’hui , je suis je me rend compte que je ne pouvais que passer par un BO pour comprendre. C’est triste, mais des signaux j’en ai eu mais je les ai tous balayés d’un revers de la main . La guerrière que j’étais a du baiser les armes par la force!
Je ressors grandie . J’ai modifié mon rapport à la vie et au temps. J’ai appris a ressentir et a écouter les signes de mon corps, c’est comme si j’avais un curseur intérieur. Quand ça monte je sens et j’écoute. Je me nourrie en allant dans la nature, seule, sans aucune sollicitions, pendant plusieurs heures si besoin. Alors oui, pour le moment c’est encore très chronophage, mais je sais que c’est bo pour moi et du coup pour ma famille et mon entourage. Je ne cumule plus du stress. j’evacue de suite.
Il y a bien un avant et un après. BO.
sacha - professionnel de santé (Île-de-France)
28/01/22 à 18h40 - Répondre
20 ans de libéral pour qu’une vocation vitale tourne à la descente aux enfers, une destruction humaine aussi bien mentale que physique, un quotidien invivable et une telle perte de confiance et d’estime de soi, que m’en sortir ne me motive plus…
Manou58 - Directrice lycée pro (Normandie)
28/01/22 à 8h34 - Répondre
Bonjour,
J’ai 63 ans. Je suis arrêtée depuis février 2021 pour épuisement professionnel (burn-out). Cela faisait plus de deux ans que je sentais que je n’en pouvais plus. mais, comment accepter que ce n’est plus possible ???
Je vous écris ce matin car je souhaite faire reconnaitre ce burn-out en maladie professionnel. Mais je me heurte au corps médical qui reconnait sans aucun doute le burn-out mais qui me déconseille de faire cette démarche. Moi, j’en ai besoin pour me reconstruire.
Que ce soit, le médecin traitant, la psychologue, tous disent que ça ne sert à rien, c’est long et compliqué.
Avez-vous un avis à ce sujet?
Merci
Anne
HELLAL - professionnel de santé (Occitanie)
18/01/22 à 1h36 - Répondre
Le burnout, je l’ai senti m’attaquer, nous avons joué à cache cache pendant 3 ans , j’ai essayé de résister, mais il m’a rattrapée, j’ai mis un genou à terre, j’étais à deux doigts d’être définitivement anéantie tant les idées suicidaires étaient importantes. On m’arrête , je me mets à lire, loisir disparu de ma vie depuis des lustres moi qui engloutissais les bouquins. Je tombe sur le livre de Sabine Bataille : Ah bon ? il y a une prise en charge spécifique, codifiée ? validée par l’INRS et l’ANAES ? mon psychiatre : connaît pas RPBO , il me met même en garde contre la rencontre d’un éventuel gourou, moi qui suis en situation de faiblesse !! ma psychologue : non plus !
Et pourtant , moi qui suis professionnel de santé , terrassée dans mon corps et dans mon âme par cette fichue épidémie, entre la prise en charge médicale, psychologique, quel bonheur a été pour moi d’avoir l’écoute attentive, bienveillante, et motivante de Pascal ! Il n’est pas psychologue, mais il sait à chaque fois nous parler, nous motiver, nous aider à mettre des mots sur nos maux. Toujours une référence bibliographique, un article, une citation, à nous proposer, pour que nous puissions aller plus loin dans notre long, incertain et difficile cheminement. Un investissement hors pair, et une empathie magnifique.
Je n’ai pas été la meilleure « élève » du monde, loin de là, mon parcours RPBO a été entravé par une belle dépression, et je n’ai pas pu « travailler » ce qui était proposé comme je l’aurais voulu. Néanmoins, je reviens souvent sur les notes que j’ai prises, et que Pascal m’a communiquées au cours de nos séances , et je me rends compte que je les revois à chaque fois d’un oeil différent et je peux alors me rendre compte, que, petit à petit j’arrive à avancer (chronos et kairos, n’est ce pas Pascal 😉 .
Je peux dire que cette belle aventure RPBO est vraiment aidante, il faut vraiment avoir envie d’avancer , et j’ai pu avoir grâce à Pascal pas mal de matériel de réflexion pour cela .
Aujourd’hui, après 5 mois passés à faire des va et vient entre revenir comme avant et faire autre chose, je suis en passe de finaliser ma décision définitive : un grand changement dans ma vie est en train de s’amorcer, j’ai enfin pu parler franchement avec moi même et exprimer mes pensées et sentiments sans les juger, sans les occulter . Je suis en passe de quitter celle que j’ai toujours appelée ma « prison dorée » : je travaillais en effet dans mon domicile, et il m’arrivait souvent de dépasser 15 jours sans voir la lumière du jour). Merci encore Pascal de m’avoir si bien aidée dans mes contradictions, sans jamais avoir tentée de m’influencer , au cours de ce cheminement difficile . Tu as fait preuve d’une qualité professionnelle inestimable .
Alors vous tous qui êtes en burnout et qui hésitez, allez y, faites le cycle RPBO ! certes, vous devrez travailler un peu malgré la fatigue, les idées brouillées, certaines sessions vont remuer des trucs en vous, mais vous conduiront à vous poser les bonnes questions sous l’oeil bienveillant de votre formateur; vous apprendrez à mieux vous connaître, connaître vos besoins, connaître vos limites …
Merci encore et encore Pascal , je ne m’attendais pas à ça en commençant le cycle RPBO, mais je suis vraiment ravie d’avoir fait ce bout de chemin avec toi
J’ai eu la chance de me faire accompagner par Pascal Delmas, consultant Toulouse/Occitanie. Son regard, son écoute, sa bienveillance, son expérience, sa grande générosité associés à la méthode et la structure RPBO m’ont permis de comprendre et de vivre les enjeux et les conditions d’un cheminement vers une reconstruction personnelle et professionnelle post burn-out. Nos rendez-vous ont rythmé et soutenu cette période pour moi très fragile et complexe. Je recommande vraiment son accompagnement.
Lydie - Accompagnante ratée d'un "burn outé" (Bretagne)
29/11/19 à 14h21 - Répondre
Le burn out de mon mari a été diagnostiqué en mars de cette année. Il était sous-jacent depuis des mois. Raison pour laquelle nous avions d’ailleurs changé de région parce qu’il a changé de travail (pour fuir le précédent). Malheureusement, ce nouvel emploi ne s’est pas bien passé non plus et le burn out l’a rattrapé. Son médecin traitant l’a tout de suite identifié, ce qui était très bien car il a très vite été pris en charge et entouré de professionnels (PSG, hypnose, infirmière…).
De mon côté, j’ai tenté de l’accompagner du mieux que je pouvais, je n’ai pas nier la maladie, ni mis la pression. J’ai essayé de l’entourer d’amour et d’attentions tout en souffrant moi-même de la situation.
Depuis mars, son état n’a pas progressé, il a même empiré. Son état de santé notamment à cause des traitements. Son état psychologique n’est pas mieux et nos relations se sont lentement dégradées. Nous avons suivi une thérapie de couple. Mais la troisième séance qui vient d’avoir lieu n’a servi qu’à m’apprendre, par l’intermédiaire de la thérapeute, qu’il souhaitait une séparation car il ne supporte plus de me voir. Il veut penser à lui avant tout et à son état de santé.
Ce n’est pas le témoignage le plus positif. Je suis perdue face à sa décision. Il me parle à peine et semble ne pas être touché, et ce depuis des mois, par ma tristesse ou ma souffrance, comme si les 17 années de vie de couple n’avaient aucune importance.
Je cherche à comprendre mais je n’obtiens aucune réponse.
Le burn out est vraiment une terrible maladie et qui touche bien plus que la personne atteinte.
daniela - technicienne (Provence-Alpes-Côte d'azur)
23/05/19 à 12h28 - Répondre
C’est vrai que dans les entreprises, de nombreuses enquêtes font état d’une hausse constante de la fréquence et de l’intensité des facteurs de stress. Certaines méthodes de management utilisées aujourd’hui provoquent des risques psychosociaux en augmentation, qui nuisent à la fois à la santé des travailleurs et à l’efficacité de l’entreprise.
Dans la pratique, savoir distinguer ce qui relève d’une pratique managériale excessive du contexte personnel est parfois malaisé.. d’où difficulté à prouver : « La prévention du stress au travail »
Harry Cover - Chasseur de cons (Provence-Alpes-Côte d'azur)
27/04/19 à 13h28 - Répondre
Le cancer ça n’existe pas ou du moins cela s’appelait avant un bobo
laurent DELRIEU - agriculteur eleveur (Centre-Val de Loire)
08/03/19 à 20h20 - Répondre
Depuis mon burn-out en novembre 2017 je n arrive pas à sortir la tête de l eau il y a des jours bien et souvent pas bien ,j ai du stopper mon activité et depuis je suis passé de 12H par jour de travail à à peine 1 h je recherche un travail mais j’ai peur de ne pas suivre même une formation me fait peur que doit je faire merci.
Gali - Acheteuse (Auvergne-Rhône-Alpes)
17/01/19 à 10h51 - Répondre
Je suis actuellement arrêtée, depuis deux mois. La situation économique de l’ entreprise étant un puit sans fond, relance des fournisseurs, besoins d’achats impossibles sans argent, sans confiance des fournisseurs, collègues argnieux… Une dispute avec une collègue a mi fin à ma présence sur le site. Celà faisait des mois que la paupière de mes yeux sautait, que je n’ en pouvait plus. Je vais changer de travail, j’ ai un homme aimant des enfants en bonne santé, pourtant mon corps n est toujours pas là. Aujourd’hui j’ ai envie de retrouver la pêche , malgré mes sorties, exercices, moment passer avec mes enfants, ce n’ est pas là.
Trillaud - Fonctionnaire (Pays-de-la-Loire)
25/08/18 à 7h08 - Répondre
Bonjour à tous . Nous sommes retournés 2 jours où nous vivions avant mon burn out pour raccompagner un copain à notre fils. Les 2 journées se sont bien déroulés. J’étais bien chez eux.
Je suis parti en sachant ce que je voulais et ne voulais pas.
Je voulais rester chez eux, ne croiser personne à l’extérieur et surtout ne pas me rapprocher de mon « ancien » boulot. Chose faite pendant ces 2 jours. Piscine et jaccuzi chez les amis. Le pied !!!
Et lorsque nous sommes revenus à la maison, mon fils nous a dit « cela fait du bien de revenir chez soi!! »
Je l’aime et je les aime mes chėris.
Je ne guérirai pas de mon burn out, je vis avec ici et maintenant et je le gère. Belle journée à tous !!
Trillaud - Fph (Pays-de-la-Loire)
16/08/18 à 8h55 - Répondre
La vie est belle
Je moccupe de moi de ma famille comme un mari comme un pere. Jaide de tps en tps un ami histoire de sortir de la maison.
Je vais bien.
Mon employeur fph ne me donne aucun signe de vie. Je me reconstruis tous les jours encore en ecrivant et en marchant. Pour le moment je ne lis plus. Je bloque sur le livre de sabine bataiile « reussir son retour au travail ». Donc je lis une voire deux pages et jarrete. Encore trop tot pour moi.
Jai de plus en plus confiance en moi et je maffirme. Je suis enfin moi et plus le herve gentil qui disait oui a tout , qui courrait pour aider les autres en general et mon boulot en particulier.
Je suis moi et jen suis fier
Trillaud (Pays-de-la-Loire)
05/07/18 à 22h04 - Répondre
le burn-out est un mauvais microbe
il vous mange la nuit et le jour
le burn-out dit merci au patron grâce à lui
le burner est out
trop bien faire
perfectionniste
aider tout le monde
moi j’étais animateur en EHPAD mon employeur ne se souciait pas beaucoup du bien-être des résidents ni du personnel ni des familles d’ailleurs
alors je compensais en aidant
en apportant mon soutien
à tout le monde
j’aidais j’aidais j’aidais
qui m’aidait ??
et je me suis perdu…
perte de mémoire, ne plus dormir, penser au boulot nuit et jour, démangeaisons, mal au crâne, la vue floue, irritabilité, dhiarrée, pleurer, manger, manger, boire, boire
et toujours aider aider aider aider
et qui m’aidait??
et un jour, plus rien
corps inerte sur le lit pendant 3 semaines dans le noir.
plus l’envie de boire, de manger
plus rien.
dormir dormir dormir.
ne pas parler, pas de bruit
dormir dormir dormir
médecin ne comprenait pas.
ma femme ne comprenait pas.
je brûlais de l’intérieur, allongé et immobile.
je sentais mon coeur s’éteindre petit à petit.
plus rien n’avait d’importance à part dormir dormir.
était ce la fin ? ma fin ?
sans ma formidable femme, je serai mort au bout de 3 semaines.
elle m’a OBLIGE à boire de l’eau, à manger un peu au début. j’avais perdu 20 kgs.
je ne parlais pas. plus de sons sortaient de ma bouche. par contre écrire, écrire et écrire. lire, lire et lire. marcher, méditer.
ne voir personne.
grâce à ma femme et les psychologues, j’ai pu survivre pendant 7 mois.
j’aime ma femme. c’est la seule personne que j’ai pu supporter.
amis, familles plus d’envie.
être tranquille chez moi.
la paix, pas de bruit. le calme.
et décider de déménager au bout de 9 mois pour enfin vivre normalement. sortir de chez moi. recommencer à parler à des gens que je ne connaissais pas. aller faire des courses. accompagner mon fils à l’école.
et quelques mois plus tard, revoir les vrais amis. et encore après, la famille.
aujourd’hui : plus de 2 ans déja en burn out. encore du mal à supporter les gens. toujours vite fatigué.
merci au patron
le burner est out
5 expertises psychiatriques.
aucune décision du patron
en tout cas,
ce boulot est fini pour moi
ce département est fini pour moi
mittent thérapeutique pour moi
aujourd’hui
ici et maintenant
j’aime la vie
merci ma femme
merci mes enfants
merci mes psychologues
merci rpbo
merci la vie
Trillaud (Pays-de-la-Loire)
04/07/18 à 14h19 - Répondre
Ma 5eme expertise psy demandée par mon employeur a eu lieu le 20 juin dernier.
Donc réexpliquer une 5eme fois le tout depuis le début. Pour lui, et après en avoir parlé ensemble, son bilan est que je sois déclaré inapte à mon poste d’animateur et que je reprenne en mittent thérapeutique.
C’est exactement ce que je veux. Par contre, comme je lui ai dit, je ne pourrai pas retourner à marennes ou rochefort.
Que va proposer mon employeur ? Affaire à suivre.
Ici et maintenant , je vais bien. J’arrive à gérer mon burn out quand il y a trop de monde autour de moi. Je me mets à l’écart et je me concentre sur le présent et le positif.
Le matin c’est toujours promenade, respiration et paroles positives. L’après midi, je sens que je suis fatigué ++ donc j’essaye de me reposer pas toujours évident avec petite famille. Sinon je profite du calme le soir quand tout le monde dort.
Pour le travail, il me stresse moins. Je commence à faire la part des choses et lorsque j’y pense j’arrive à relativiser. Yes
J’attends toujours les indemnités depuis 2 ans.
Sinon je vais bien. Je dis ce que je pense et je sais dire non. Je profite de ma nouvelle vie, de ma petite famille et je vis pour moi et pour eux. Le travail retrouvera sa place en 2nd plan plus en 1er plan comme avant.
J’aime la vie.
Avec tout ce que j’ai écrit, j’ai très envie d’écrire un livre. Tout mettre en ordre sur mon blog et écrire.
Affaire à suivre.
Emmanuel - Directeur Qualité en transition professionnelle (Auvergne-Rhône-Alpes)
11/06/18 à 20h29 - Répondre
Merci pour votre proposition d’ouvrages… j’irais à leur rencontre au gré du ressenti.
Je vous propose en retour le livre vivant de Stéphane Villoud « Burn Out La Fin Du Rêve » http://burnoutlafindureve.fr/
qui m’a permis après plus de 2 ans de sortir peu à peu de la culpabilité,
les capacités cognitives sont bien moindres et la pression toujours peu soutenable.
Merci de proposer la reconstruction… qui vient à point nommée.
Grâce à Christine et au travail de réflexion qu’elle m’a aidé à faire, j’ai pu reprendre le travail après 4 mois d’arrêt. J’accepte de dire que j’ai fait un burn out, mot qui décrit vraiment ce qui s’est passé en moi.
Je sais maintenant ce que je ne veux plus.. Le travail n’est plus la priorité.. Une nouvelle vie commence pour moi
Un grand merci à Christine et aux personnes qui m’ont aidée.
Janvier 2021 : mon corps dit stop. Trop de pression au travail depuis plusieurs mois. Du jour au lendemain, je me retrouve complètement à plat, sans énergie. Heureusement, très vite, j’ai eu la chance de me faire accompagner par Christine Dautin, consultante sur Dijon. Son écoute, sa bienveillance, son expérience et sa grande générosité associés à la méthode RPBO m’ont permis de comprendre pourquoi j’avais fait ce burn-out et de le surmonter. Je recommande vraiment son accompagnement : je n’aurais jamais pu m’en sortir seul. Petit à petit, ce burn-out devient un mal pour un bien. On apprend beaucoup de choses sur soi, à dire non et à lâcher-prise. Aujourd’hui, même si tout n’est pas encore tout à fait stabilisé, je me sens plus serein. Pour moi, cela aura duré 1 an et demi mais aujourd’hui j’ai quitté mon poste, je me sens prêt à rebondir et à reprendre un travail qui me correspond mieux dans un autre environnement.
Pour moi la vie était simple et tracée ; Faire ses études, avoir un mari, des enfants, une maison et travailler…Mais je n’aurais jamais imaginé qu’un jour, non jamais que le travail m’amènerait au burn out.. oh non jamais.. j’ai toujours été une fille sage, a écouter et faire les choses comme il fallait le faire et pour moi travailler, voulait dire » bien » travailler. .
J’ai changé plusieurs fois d’entreprises, c’est la vie qui en a décidé ainsi, mais ma chute allait commencer quand je me suis fait harceler par le PDG d’une sté d’informatique, j’avais 35 ans.. cela a duré 3 ans mais je me suis accrochée car j’avais besoin de ramener un salaire a la maison. J’ai été sauvé par la DRH qui m’a aidé à partir.
car oui j’ai oublié de vous dire.. je suis timide et effacée et pour moi on doit respect et écoute à son supérieur. .. Je suis rigoureuse et perfectionniste et je donne tout dans mon travail…
et puis je suis rentrée dans ma boite actuelle, au début tout allait bien puis il y a eu un nouveau responsable a mon service… et ce responsable m’a détruite a petit feu, petit a petit.. réflexions, autorités, charge de travail toujours plus conséquente, et moi je ne pouvais pas lui dire non, c’était ma supérieure et je trouvais valorisant que l’on me donne plus de taches a traiter, c’était une valorisation d’un travail bien fait et apprécié de mes collègues… cela a duré 3 ans ou je me suis accrochée, a faire des journées a rallonge qui se suivent sans pause et a devoir aller vite pour ne pas prendre trop de retard.. Je voyais bien que j’étais fatiguée, que mon cerveau ne suivait plus car trop de données, que je commençais a perdre l’envie, le gout.. Mais je ne voyais pas de solutions donc je ne disais rien..
et puis un jour mon corps m’a lâché.. debut d’un arret maladie et de traitements.. cette chute était pour moi un tsunami car j’avais mon foyer a gérer, non je ne pouvais pas etre malade, pas maintenant et de plus m’absenter et laisser mes dossiers a mes collègues, pas possible…Mais je n’ai pas eu le choix car je n’arrivais plus a me lever de mon lit…Ce burn out, oui on brule de partout. tout est cramé, le corps intérieur et extérieur et le cerveau..j’ai perdu du poids et je n’avais plus gout a rien, j’etais un zombie.. malgré tout je voulais et devais m’en sortir pour moi et mes filles.. Au bout de 4 mois d arret maladie, je suis retournée travailler dans la meme entreprise, au meme poste, j’en avais envie car il y avait eu un changement de responsable. J’ai repris en mi temps therapeutique puis en temps partiel a 90% mais au bout de 3 mois, et malgré des signes de fatigue, j’ai rechuté, car c’etait encore trop pour moi… cela date de fin de l’année dernière et a ce jour je suis toujours en arret maladie. Une rechute, revivre les mêmes cauchemars avec ce cerveau qui tourne et tourne sans arret et nous empêche de nous reposer et de dormir. Dormir pour ne plus penser mais impossible. Et de nouveau des traitements chimiques pour calmer tout cela et reprendre gout a la vie…car mon mari au travail, je devais gérer une nouvelle fois mon foyer.
A ce jour, je vais mieux mais quand est ce que je serai guérie? Le serais- je un jour? Quelle vie professionnelle maintenant et quand? Ce burn out est une grosse merde..il me reste encore un long chemin, je pleure encore, je serai traumatisée a vie par cette maladie.. Je pense a tous ceux qui vivent cela, accrochez-vous et entourez-vous de professionnels et de votre famille qui seront vous guider et vous épauler. Je suis accompagnée depuis debut Janvier par Béatrice du parcours RPBO. Un grand merci a elle pour son aide et son soutien. Un grand merci a ceux qui m’entourent et a leur écoute et soutien face a cette maladie encore peu connue.. il faut arriver a mieux s’ecouter et a dire NON quand on sent que nos limites sont atteintes. Le boulot doit rester un boulot, le boulot n’a pas a nous foutre en l’air.. non personne, rien car la vie vaut d’etre vécue.
En situation d’épuisement professionnel depuis plusieurs mois, je commence à reconstruire et à faire mon deuil de mon travail (que je n’ai pas encore officiellement quitté).
Je suis suivi par une psychologue spécialiste de la souffrance du travail et un médecin du travail qui m’a parlé de ce réseau RPBO il y a quelques jours. Merci à elle, car c’est très intéressant de voir que l’on est pas seul, les témoignages sont enrichissants, ceux les plus positifs comme ceux qui le sont moins.
Cela m’a permis de découvrir le livre sur la reconstruction de Sabine Bataille, qui permet de structurer et de donner des pistes pour bien consolider la suite. Je ne suis pas encore en situation de reprise du travail, mais je l’envisage sans pression, dans un autre environnement. Je vais par ailleurs commencer un bilan de compétences.
Je reprends goût à des loisirs, notamment la lecture qui est redevenue possible pour moi, j’ai parcouru plusieurs livres, des histoires de burn-out dernièrement, cela me nourrit. Aucun n’est parfait et ne correspond à mon cas, mais j’y pioche des astuces et des points à mettre en place.
Dernier en date lu ce week-end que j’ai aimé et que je recommande : Burny, brûlé mais pas grillé.
Bon courage à tous, je suis persuadé que le meilleur est à venir (en tout cas, ça ne pouvait pas continuer comme cela dans mon cas…).
Bonjour,
Burn out en décembre 2019, j’étais complètement finis, physiquement, psychiquement. J’ai perdu mon couple, mes enfants, ma famille, mes amis, ma maison, ma santé physique et mentale, j’ai quitté mon travail. J’ai fais le tour des psychiatres, psychologues TCC ou non, thérapeutes, méditation, affirmation positives, coaching et développement personnel, hypnose. Le résultat après deux ans et demis est quasiment le même. Crise d’angoisse quotidienne, phobie sociale, perte de mémoire, difficultés de concentration, trouble du sommeil, Etats dépressif. C’est une lutte quotidienne pour ne pas sombrer.
Bonjour,
Le 6 octobre 2020, il est 6h45 et je suis dans l’incapacité de me lever. Mon corps vient de me lâcher.
Puis se sera casi 2 mois alitée sans avoir la force de sortir de ma chambre , à regarder à travers ma fenêtre les feuilles des arbres bouger. Mon cerveau est a plat, et la moindre sollicitation prend des ampleur démesuré.
Je vais rester en arrêt 9 mois, un temps indispensable et necessaire pour pouvoir ressortir, aller dans la nature, se nourrir de calme et de solitude.
J’ai repris dons mon travail sur un poste différent , à mi temps thérapeutique, mais je suis restée dans le même service, n’ayant pas l’énergie d’aller voir ailleurs. (Ce qui m’a permis de voir qu’il a fallu 3 personnes pour me remplacer!).
Cela fait un an que je suis à 50% et le mois je passe à 60%.
J’envisage de quitter prochainement établissement ou je suis, mais c’est encore un peu tôt,
Je me suis faite accompagner pendant 1 an par un thérapeute.
Aujourd’hui , je suis je me rend compte que je ne pouvais que passer par un BO pour comprendre. C’est triste, mais des signaux j’en ai eu mais je les ai tous balayés d’un revers de la main . La guerrière que j’étais a du baiser les armes par la force!
Je ressors grandie . J’ai modifié mon rapport à la vie et au temps. J’ai appris a ressentir et a écouter les signes de mon corps, c’est comme si j’avais un curseur intérieur. Quand ça monte je sens et j’écoute. Je me nourrie en allant dans la nature, seule, sans aucune sollicitions, pendant plusieurs heures si besoin. Alors oui, pour le moment c’est encore très chronophage, mais je sais que c’est bo pour moi et du coup pour ma famille et mon entourage. Je ne cumule plus du stress. j’evacue de suite.
Il y a bien un avant et un après. BO.
20 ans de libéral pour qu’une vocation vitale tourne à la descente aux enfers, une destruction humaine aussi bien mentale que physique, un quotidien invivable et une telle perte de confiance et d’estime de soi, que m’en sortir ne me motive plus…
Bonjour,
J’ai 63 ans. Je suis arrêtée depuis février 2021 pour épuisement professionnel (burn-out). Cela faisait plus de deux ans que je sentais que je n’en pouvais plus. mais, comment accepter que ce n’est plus possible ???
Je vous écris ce matin car je souhaite faire reconnaitre ce burn-out en maladie professionnel. Mais je me heurte au corps médical qui reconnait sans aucun doute le burn-out mais qui me déconseille de faire cette démarche. Moi, j’en ai besoin pour me reconstruire.
Que ce soit, le médecin traitant, la psychologue, tous disent que ça ne sert à rien, c’est long et compliqué.
Avez-vous un avis à ce sujet?
Merci
Anne
Le burnout, je l’ai senti m’attaquer, nous avons joué à cache cache pendant 3 ans , j’ai essayé de résister, mais il m’a rattrapée, j’ai mis un genou à terre, j’étais à deux doigts d’être définitivement anéantie tant les idées suicidaires étaient importantes. On m’arrête , je me mets à lire, loisir disparu de ma vie depuis des lustres moi qui engloutissais les bouquins. Je tombe sur le livre de Sabine Bataille : Ah bon ? il y a une prise en charge spécifique, codifiée ? validée par l’INRS et l’ANAES ? mon psychiatre : connaît pas RPBO , il me met même en garde contre la rencontre d’un éventuel gourou, moi qui suis en situation de faiblesse !! ma psychologue : non plus !
Et pourtant , moi qui suis professionnel de santé , terrassée dans mon corps et dans mon âme par cette fichue épidémie, entre la prise en charge médicale, psychologique, quel bonheur a été pour moi d’avoir l’écoute attentive, bienveillante, et motivante de Pascal ! Il n’est pas psychologue, mais il sait à chaque fois nous parler, nous motiver, nous aider à mettre des mots sur nos maux. Toujours une référence bibliographique, un article, une citation, à nous proposer, pour que nous puissions aller plus loin dans notre long, incertain et difficile cheminement. Un investissement hors pair, et une empathie magnifique.
Je n’ai pas été la meilleure « élève » du monde, loin de là, mon parcours RPBO a été entravé par une belle dépression, et je n’ai pas pu « travailler » ce qui était proposé comme je l’aurais voulu. Néanmoins, je reviens souvent sur les notes que j’ai prises, et que Pascal m’a communiquées au cours de nos séances , et je me rends compte que je les revois à chaque fois d’un oeil différent et je peux alors me rendre compte, que, petit à petit j’arrive à avancer (chronos et kairos, n’est ce pas Pascal 😉 .
Je peux dire que cette belle aventure RPBO est vraiment aidante, il faut vraiment avoir envie d’avancer , et j’ai pu avoir grâce à Pascal pas mal de matériel de réflexion pour cela .
Aujourd’hui, après 5 mois passés à faire des va et vient entre revenir comme avant et faire autre chose, je suis en passe de finaliser ma décision définitive : un grand changement dans ma vie est en train de s’amorcer, j’ai enfin pu parler franchement avec moi même et exprimer mes pensées et sentiments sans les juger, sans les occulter . Je suis en passe de quitter celle que j’ai toujours appelée ma « prison dorée » : je travaillais en effet dans mon domicile, et il m’arrivait souvent de dépasser 15 jours sans voir la lumière du jour). Merci encore Pascal de m’avoir si bien aidée dans mes contradictions, sans jamais avoir tentée de m’influencer , au cours de ce cheminement difficile . Tu as fait preuve d’une qualité professionnelle inestimable .
Alors vous tous qui êtes en burnout et qui hésitez, allez y, faites le cycle RPBO ! certes, vous devrez travailler un peu malgré la fatigue, les idées brouillées, certaines sessions vont remuer des trucs en vous, mais vous conduiront à vous poser les bonnes questions sous l’oeil bienveillant de votre formateur; vous apprendrez à mieux vous connaître, connaître vos besoins, connaître vos limites …
Merci encore et encore Pascal , je ne m’attendais pas à ça en commençant le cycle RPBO, mais je suis vraiment ravie d’avoir fait ce bout de chemin avec toi
J’ai eu la chance de me faire accompagner par Pascal Delmas, consultant Toulouse/Occitanie. Son regard, son écoute, sa bienveillance, son expérience, sa grande générosité associés à la méthode et la structure RPBO m’ont permis de comprendre et de vivre les enjeux et les conditions d’un cheminement vers une reconstruction personnelle et professionnelle post burn-out. Nos rendez-vous ont rythmé et soutenu cette période pour moi très fragile et complexe. Je recommande vraiment son accompagnement.
Le burn out de mon mari a été diagnostiqué en mars de cette année. Il était sous-jacent depuis des mois. Raison pour laquelle nous avions d’ailleurs changé de région parce qu’il a changé de travail (pour fuir le précédent). Malheureusement, ce nouvel emploi ne s’est pas bien passé non plus et le burn out l’a rattrapé. Son médecin traitant l’a tout de suite identifié, ce qui était très bien car il a très vite été pris en charge et entouré de professionnels (PSG, hypnose, infirmière…).
De mon côté, j’ai tenté de l’accompagner du mieux que je pouvais, je n’ai pas nier la maladie, ni mis la pression. J’ai essayé de l’entourer d’amour et d’attentions tout en souffrant moi-même de la situation.
Depuis mars, son état n’a pas progressé, il a même empiré. Son état de santé notamment à cause des traitements. Son état psychologique n’est pas mieux et nos relations se sont lentement dégradées. Nous avons suivi une thérapie de couple. Mais la troisième séance qui vient d’avoir lieu n’a servi qu’à m’apprendre, par l’intermédiaire de la thérapeute, qu’il souhaitait une séparation car il ne supporte plus de me voir. Il veut penser à lui avant tout et à son état de santé.
Ce n’est pas le témoignage le plus positif. Je suis perdue face à sa décision. Il me parle à peine et semble ne pas être touché, et ce depuis des mois, par ma tristesse ou ma souffrance, comme si les 17 années de vie de couple n’avaient aucune importance.
Je cherche à comprendre mais je n’obtiens aucune réponse.
Le burn out est vraiment une terrible maladie et qui touche bien plus que la personne atteinte.
C’est vrai que dans les entreprises, de nombreuses enquêtes font état d’une hausse constante de la fréquence et de l’intensité des facteurs de stress. Certaines méthodes de management utilisées aujourd’hui provoquent des risques psychosociaux en augmentation, qui nuisent à la fois à la santé des travailleurs et à l’efficacité de l’entreprise.
Dans la pratique, savoir distinguer ce qui relève d’une pratique managériale excessive du contexte personnel est parfois malaisé.. d’où difficulté à prouver : « La prévention du stress au travail »
Le cancer ça n’existe pas ou du moins cela s’appelait avant un bobo
Depuis mon burn-out en novembre 2017 je n arrive pas à sortir la tête de l eau il y a des jours bien et souvent pas bien ,j ai du stopper mon activité et depuis je suis passé de 12H par jour de travail à à peine 1 h je recherche un travail mais j’ai peur de ne pas suivre même une formation me fait peur que doit je faire merci.
Je suis actuellement arrêtée, depuis deux mois. La situation économique de l’ entreprise étant un puit sans fond, relance des fournisseurs, besoins d’achats impossibles sans argent, sans confiance des fournisseurs, collègues argnieux… Une dispute avec une collègue a mi fin à ma présence sur le site. Celà faisait des mois que la paupière de mes yeux sautait, que je n’ en pouvait plus. Je vais changer de travail, j’ ai un homme aimant des enfants en bonne santé, pourtant mon corps n est toujours pas là. Aujourd’hui j’ ai envie de retrouver la pêche , malgré mes sorties, exercices, moment passer avec mes enfants, ce n’ est pas là.
Bonjour à tous . Nous sommes retournés 2 jours où nous vivions avant mon burn out pour raccompagner un copain à notre fils. Les 2 journées se sont bien déroulés. J’étais bien chez eux.
Je suis parti en sachant ce que je voulais et ne voulais pas.
Je voulais rester chez eux, ne croiser personne à l’extérieur et surtout ne pas me rapprocher de mon « ancien » boulot. Chose faite pendant ces 2 jours. Piscine et jaccuzi chez les amis. Le pied !!!
Et lorsque nous sommes revenus à la maison, mon fils nous a dit « cela fait du bien de revenir chez soi!! »
Je l’aime et je les aime mes chėris.
Je ne guérirai pas de mon burn out, je vis avec ici et maintenant et je le gère. Belle journée à tous !!
La vie est belle
Je moccupe de moi de ma famille comme un mari comme un pere. Jaide de tps en tps un ami histoire de sortir de la maison.
Je vais bien.
Mon employeur fph ne me donne aucun signe de vie. Je me reconstruis tous les jours encore en ecrivant et en marchant. Pour le moment je ne lis plus. Je bloque sur le livre de sabine bataiile « reussir son retour au travail ». Donc je lis une voire deux pages et jarrete. Encore trop tot pour moi.
Jai de plus en plus confiance en moi et je maffirme. Je suis enfin moi et plus le herve gentil qui disait oui a tout , qui courrait pour aider les autres en general et mon boulot en particulier.
Je suis moi et jen suis fier
le burn-out est un mauvais microbe
il vous mange la nuit et le jour
le burn-out dit merci au patron grâce à lui
le burner est out
trop bien faire
perfectionniste
aider tout le monde
moi j’étais animateur en EHPAD mon employeur ne se souciait pas beaucoup du bien-être des résidents ni du personnel ni des familles d’ailleurs
alors je compensais en aidant
en apportant mon soutien
à tout le monde
j’aidais j’aidais j’aidais
qui m’aidait ??
et je me suis perdu…
perte de mémoire, ne plus dormir, penser au boulot nuit et jour, démangeaisons, mal au crâne, la vue floue, irritabilité, dhiarrée, pleurer, manger, manger, boire, boire
et toujours aider aider aider aider
et qui m’aidait??
et un jour, plus rien
corps inerte sur le lit pendant 3 semaines dans le noir.
plus l’envie de boire, de manger
plus rien.
dormir dormir dormir.
ne pas parler, pas de bruit
dormir dormir dormir
médecin ne comprenait pas.
ma femme ne comprenait pas.
je brûlais de l’intérieur, allongé et immobile.
je sentais mon coeur s’éteindre petit à petit.
plus rien n’avait d’importance à part dormir dormir.
était ce la fin ? ma fin ?
sans ma formidable femme, je serai mort au bout de 3 semaines.
elle m’a OBLIGE à boire de l’eau, à manger un peu au début. j’avais perdu 20 kgs.
je ne parlais pas. plus de sons sortaient de ma bouche. par contre écrire, écrire et écrire. lire, lire et lire. marcher, méditer.
ne voir personne.
grâce à ma femme et les psychologues, j’ai pu survivre pendant 7 mois.
j’aime ma femme. c’est la seule personne que j’ai pu supporter.
amis, familles plus d’envie.
être tranquille chez moi.
la paix, pas de bruit. le calme.
et décider de déménager au bout de 9 mois pour enfin vivre normalement. sortir de chez moi. recommencer à parler à des gens que je ne connaissais pas. aller faire des courses. accompagner mon fils à l’école.
et quelques mois plus tard, revoir les vrais amis. et encore après, la famille.
aujourd’hui : plus de 2 ans déja en burn out. encore du mal à supporter les gens. toujours vite fatigué.
merci au patron
le burner est out
5 expertises psychiatriques.
aucune décision du patron
en tout cas,
ce boulot est fini pour moi
ce département est fini pour moi
mittent thérapeutique pour moi
aujourd’hui
ici et maintenant
j’aime la vie
merci ma femme
merci mes enfants
merci mes psychologues
merci rpbo
merci la vie
Ma 5eme expertise psy demandée par mon employeur a eu lieu le 20 juin dernier.
Donc réexpliquer une 5eme fois le tout depuis le début. Pour lui, et après en avoir parlé ensemble, son bilan est que je sois déclaré inapte à mon poste d’animateur et que je reprenne en mittent thérapeutique.
C’est exactement ce que je veux. Par contre, comme je lui ai dit, je ne pourrai pas retourner à marennes ou rochefort.
Que va proposer mon employeur ? Affaire à suivre.
Ici et maintenant , je vais bien. J’arrive à gérer mon burn out quand il y a trop de monde autour de moi. Je me mets à l’écart et je me concentre sur le présent et le positif.
Le matin c’est toujours promenade, respiration et paroles positives. L’après midi, je sens que je suis fatigué ++ donc j’essaye de me reposer pas toujours évident avec petite famille. Sinon je profite du calme le soir quand tout le monde dort.
Pour le travail, il me stresse moins. Je commence à faire la part des choses et lorsque j’y pense j’arrive à relativiser. Yes
J’attends toujours les indemnités depuis 2 ans.
Sinon je vais bien. Je dis ce que je pense et je sais dire non. Je profite de ma nouvelle vie, de ma petite famille et je vis pour moi et pour eux. Le travail retrouvera sa place en 2nd plan plus en 1er plan comme avant.
J’aime la vie.
Avec tout ce que j’ai écrit, j’ai très envie d’écrire un livre. Tout mettre en ordre sur mon blog et écrire.
Affaire à suivre.
Merci pour votre proposition d’ouvrages… j’irais à leur rencontre au gré du ressenti.
Je vous propose en retour le livre vivant de Stéphane Villoud « Burn Out La Fin Du Rêve »
http://burnoutlafindureve.fr/
qui m’a permis après plus de 2 ans de sortir peu à peu de la culpabilité,
les capacités cognitives sont bien moindres et la pression toujours peu soutenable.
Merci de proposer la reconstruction… qui vient à point nommée.